Le roi le fait poursuivre et envelopper dans sa maison par ses gardes, pour le tuer quand il en sortira le matin. […] que tu n’effaceras pas mon nom de la maison de mon père ! […] Abigaïl, revenue en sa maison, trouve son mari ivre au milieu d’un festin ; elle lui raconte le danger qu’il avait couru. […] XX De ce jour, en effet, le poète-roi est frappé par la main de Jéhova dans sa vieillesse ; il est témoin des déchirements de sa maison, des outrages de ses enfants à leur propre sœur, des révoltes et des compétitions au trône de ses fils entre eux. […] Il raconte la filiation des héros de cette maison.
Retranché dans sa maison, il laisse venir à lui le monde : du fond de son cabinet, il le domine par l’omniprésence de son esprit. […] Il a eu soin au collège de faire d’utiles amitiés ; il s’est lié avec des camarades de condition supérieure à la sienne, fils de magistrats, de courtisans, La Marche, Maisons, d’Argental et son frère, les deux d’Argenson, Richelieu ; si quelques-uns, comme d’Argental, deviennent absolument dévoués à sa fortune, il retiendra les autres comme protecteurs à force de souplesse et de flatterie ; aucun dégoût, aucune trahison de cet ignoble duc de Richelieu ne le rebutera. […] Chez le grand prieur, Voltaire connut les Sully, les Villars ; on faisait fête à son esprit, il hantait les hôtels des grands seigneurs et leurs petites maisons. […] Il revient à Paris, s’y installe une maison, que Mme Denis, une de ses nièces et veuve, est appelée à tenir. […] Il acheta une maison près de Genève, qu’il nomma les Délices, une autre à Monrion, près de Lausanne (1755). « Il faut, dit-il alors, que les philosophes aient deux ou trois trous sous terre contre les chiens qui courent après eux. » La leçon lui a profité.
À défaut de cette présence continuelle et sans sommeil de la conscience, avertissant chacun et à chaque moment de la moralité de ses actions, et prévenant ainsi la chute, il institua une sorte de conscience extérieure et publique dans la personne de censeurs des mœurs, lesquels s’introduisaient dans les maisons à tous les instants du jour et principalement aux heures des repas, alors que les plus rigides se relâchent, et que la sainteté des élus courait quelque risque. Un décurion assisté d’un ministre, allait de maison en maison demander à chacun l’état de sa conscience par rapport à la religion, Calvin avait subordonné l’État à l’Église de telle sorte que l’Église fut la loi, et l’État la puissance matérielle chargée de la faire exécuter. […] On protestait secrètement dans les maisons contre la domination de Calvin ; on s’en moquait tout haut dans les tavernes. […] Au temps même de François Ier, on lisait, dans le Nouveau Testament, evertit domum pour everrit domum, il renverse la maison pour la balaye ; hereticum de vita au lieu de l’hereticum devita de saint Paul, ce qui substituait à mort l’hérétique à évite l’hérétique ; vraie glose de la Sorbonne d’alors.
Elle baisait la main qui l’avait frappée, et elle sortait de la maison de Mucarade, avec la joie poignante d’obéir à celui qui l’en expulsait. […] Augier semblait s’être retiré de la poésie dans cette maison de santé littéraire qui s’appelait l’école du bon sens, et il faut dire que son vers l’avait suivi dans sa retraite ; il avait perdu sa fleur, sa fraîcheur, sa légèreté juvénile, il économisait ses rimes, il épargnait ses métaphores. […] Le premier acte nous introduit dans la maison austère de Mademoiselle Diane de Mirmande, une vierge héroïque, une femme forte de la Bible calviniste. […] L’enfant, pour échapper à cette savonnette à vilain, s’est enfuie de la maison paternelle. […] M. de Pienne cache le fugitif dans sa maison, car l’édit sur les duels est inflexible.
La maison craque, et un avoué, maître Richard, vient sonner le glas de sa ruine imminente. […] Ce fils ne semble guère plus compter dons sa vie de luxe qu’un marmouset de vieux saxe sur son étagère. — « Drôle de maison ! […] Et il l’accable de furieuses insultes, il la chasserait de sa maison si cette maison ne lui appartenait par contrat. — « L’imbécile ! […] Cette femme qu’il adore en la maudissant, il la suit, il la voit entrer dans la maison de celui qu’il a toute raison de prendre pour son séducteur, son acheteur, pour mieux dire.