La mère du surintendant, et qui lui survécut peu, Mme Fouquet, — une vraie mère de douleurs, — avait la réputation d’une sainte, et toute sa vie s’était passée au service des pauvres : elle inspirait la vénération autour d’elle. […] Je blesse sans doute votre modestie, mais c’est un amour-propre poussé à l’excès qui m’entraîne à faire l’éloge de mon discernement. » Rappelé brusquement du Nord par la maladie et la mort de sa mère, le comte de Gisors reparaissait dans le monde de Paris et de Versailles avec une éducation achevée. […] Un des amis de sa mère, un Danois de distinction, le baron de Bernstorf, lui écrivait sans pouvoir être soupçonné de flatterie : « Pour renfermer bien des choses dans une seule parole, je vous trouve tel que je vous souhaite. […] Lui aussi, Gisors comme Pallas, s’il avait un vieux père que sa mort navrait, du moins il n’avait plus de mère : …….Tuque, o sanctissima conjux, Felix morte tua, neque in hunc servata dolorem, s’écriait le vieil Évandre. — Malgré le caractère tout historique du livre de M.
ô ma mère ! […] … Ma mère me fait peur ! […] Mais ils sont bons époux, bon père et bonne mère. […] Il n’avait jamais désobéi à sa mère : il se laissa marier. […] je ne dis pas mère de mélodrame.
… Non, non, tu n’es pas mon père, et ma mère n’est pas ma mère ! […] Où est ma fille et sa mère ? […] Elle a perdu sa mère de bonne heure. […] cette mère, oh ! […] Paul embrasse sa mère très gentiment. « Eh bien !
Avec ses mains croisées sur sa poitrine ; ce visage long ; cet âge ; ces grands yeux tristement tournés vers le ciel ; cette draperie ramenée à grands plis sur la tête, c’est une mère de douleurs, mais d’un petit caractère, et un peu grimaçante. […] Une mère sur le visage de laquelle la douleur et la misère se montrent ; des filles aussi affligées et aussi misérables, couchées à terre autour d’elle ; des enfants affamés qui se disputent un morceau de pain sur ses genoux ; un autre qui mange à la dérobée dans un coin ; le père de cette famille qui s’adresse à la commisération des passants.
On en trouve une à peu près pareille dans la Mère coquette ou les Amans brouillés de Quinault, une autre dans Mélanide. […] Un ennemi qui tue ou qui va tuer son ennemi, n’excite d’autre pitié que celle qui naît du mal même ; mais lorsque cela se fait entre des amis, qu’un frère tue ou va tuer son frère, un fils son père, une mère son fils, ou un fils sa mère, ou qu’ils commettent quelque chose semblable, c’est ce qu’il faut chercher. […] Une mère m’attend, une mère intrépide, Qui défendra son sang contre un père homicide ; Je verrai mes soldats, moins barbares que moi, Respecter dans ses bras la fille de leur roi. […] Idamé, dans l’Orphelin de la Chine, Mérope et Andromaque, sont trois mères sensibles et tendres, toutes alarmées sur le sort de leurs fils : cependant que de nuances de tendresse et de douleurs entre elles ! […] mon cœur se fend : Je ne suis plus mère, ô ciel !