Nous retrouvons donc ici cette loi que nous avons déjà aperçue tant de fois : dans toutes les parties de la tâche de l’écrivain, la marque éminente de la bonté et de la beauté des choses, c’est la nécessité.
Sachant qu’un excès ne se corrige que par un autre, la nature humaine ayant besoin d’être forcée en sens contraire pour revenir au juste milieu, nous souhaitions des vers sans rimes, reconnaissables seulement à la sonorité et à l’éclat, obéissant aux seules lois de la fantaisie, scandés d’un frémissement intérieur, distincts de la prose, par leur intensité musicale.
Les gens de lettres doivent bien se persuader que la littérature de tous les temps reçoit des directions inévitables des mœurs régnantes dans la nation, et que c’est une des lois du mouvement en politique et en morale, d’amener à la suite d’une longue période de dissolution, une période de réserve affectée et de pruderie.
Ou plutôt la commune loi.
Bourget, est celle qui dégage de la vie humaine, considérée dans sa vérité, les grandes lois qui la dominent. […] Et pourtant, si on y regarde de près, la grande loi, chez eux, demeure pareille. […] Voilà bien l’aventure et le lieu de l’aventure ramenés à leur schéma essentiel, à leur substance ou à leur loi. […] La fiction qui nous soustrait à cette attente nous soustrait aux lois de notre monde, aux lois de la vie. […] Les mœurs et même les lois, qui permettent à l’homme de « s’amuser », le défendent à la femme.