Autres fléaux de la littérature, harpies qui dévorent son sein. […] Ce seroit détruire la liberté des Membres de la Littérature, que de leur ôter le droit de prononcer sur ses chefs. […] Chacun, quoi qu’on en dise, est juge exact en Littérature de la maniere dont il est affecté. […] Au reste il ne s’agira dans ce petit ouvrage que de la Littérature Française. […] Avec une lueur de Littérature, des sots parlent une heure entiere sur cet objet, & ont l’air de dire quelque chose.
Toute littérature qui n’a pas en vue la perfectibilité, la moralisation, l’idéal, l’utile, en un mot, est une littérature rachitique et malsaine, née morte5… et je défie qu’on me cite un seul écrivain consacré par le temps qui n’ait pas eu pour dessein la plus-value humaine. » On ne saurait proclamer le dogme d’une école par des affirmations plus catégoriques. […] Elle porterait surtout s’il était possible de démontrer que leur succès incontestable a bien eu pour origine la valeur réelle de leurs écrits, au lieu de s’appuyer sur des causes multiples, qui, d’ordinaire, n’ont rien à voir avec la littérature. […] Nadar, qui avait connu Baudelaire vers 1843 ou 1844, montra la perte que venait de subir la littérature en la personne de son ami, et il proclama le mérite du poète méconnu. […] Faut-il des exemples — sinon dans la réalité où la preuve serait difficile à établir, au moins dans la littérature ? […] il absorbe l’art, la philosophie, la littérature, la religion, et ce qu’en diront les penseurs intéressera toujours, puisque dans l’univers sans bornes tout se ramène à lui.
. — Mais en littérature, il n’y a pas même de bâtons flottants ; l’Histoire de l’Empire de Thiers ne viendra que dans dix-huit mois ; on n’a rien, on n’espère rien pour cet hiver. […] — Charles Nodier, l’aimable et charmant écrivain, est, assure-t-on, gravement malade ; toute la littérature de Paris en est émue : on court à l’extrémité de Paris, à l’Arsenal, où il demeure, pour le voir, pour s’informer.
On dit qu’une société d’actionnaires composée de personnes considérables dans la littérature et la politique, et formée par les soins de M. […] La Revue de Paris, par suite d’un arrangement ultérieur, va se confondre avec un journal d’art et de littérature intitulé l’Artiste, qui aura désormais le droit d’ajouter à son titre celui de Revue de Paris.
Car il s’en faut que, dans la latinité de l’époque impériale, les écrivains gaulois fassent un groupe aussi tranché, aussi caractérisé que les Espagnols et surtout les Africains ; et l’on ne trouverait rien chez eux qui ne se rencontre fréquemment chez des Italiens ou chez des Grecs : tout ce qu’il est permis d’inférer de la littérature gallo-romaine, c’est l’aptitude et le goût de la race pour l’exercice littéraire. […] Voilà les ressources et les dispositions principales que l’esprit français apporte pour faire sa littérature, sans parler des autres caractères qui se rapportent moins directement à cet objet : voilà les traits principaux et permanents qu’il a dégagés pendant dix siècles d’intense production littéraire.