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612. (1900) La méthode scientifique de l’histoire littéraire « Première partie. Plan général de l’histoire d’une littérature — Chapitre II. Pourquoi il faut préférer la méthode inductive » pp. 13-14

Pourquoi il faut préférer la méthode inductive Nous voici donc ramenés au plan de cette histoire qui doit embrasser l’évolution d’une littérature entière. […] Mais il faut se garder de confondre le point d’arrivée avec le point de départ ; l’on a droit d’espérer qu’un jour, dans quelques siècles peut-être, on pourra comprendre ainsi l’histoire des littératures ; mais aujourd’hui elle n’est pas, non plus que les autres branches des sciences sociales, assez avancée pour se prêter à de rigoureuses déductions.

613. (1781) Les trois siecles de la littérature françoise, ou tableau de l’esprit de nos écrivains depuis François I, jusqu’en 1781. Tome III « Les trois siècle de la littérature françoise. — L — article » pp. 150-153

N’est-il pas à craindre que ces défauts, quelquefois séduisans, ne contribuent à la ruine de la Littérature ? […] Au reste, M. l’Abbé de Longchamps a enrichi la Littérature Françoise d’une Traduction aussi fidelle qu’élégante, des Poésies de Properce & de Tibulle, dont les critiques séveres de quelques Journalistes n’ont pu affoiblir le mérite dans l’opinion publique.

614. (1761) Salon de 1761 « Peinture —  Amédée Van Loo  » pp. 139-140

La couleur est dans un tableau, ce que le style est dans un morceau de littérature. […] C’est le style qui assure l’immortalité à un ouvrage de littérature ; c’est cette qualité qui charme les contemporains de l’auteur, et qui charmera les siècles à venir.

615. (1925) Feux tournants. Nouveaux portraits contemporains

Pour les Japonais, Miomandre écrivit une histoire de la littérature française en comparant ses mérites avec la littérature nippone, tirant au clair les analogies que l’une et l’autre pouvaient présenter. […] Il y a toujours du canotier dans les impressions de Maupassant et dans sa littérature. […] Gaston Chérau sera toujours un îlot de la tendresse au milieu d’une littérature bien insensible à la pitié. […] Mais la littérature, je ne vois que cela, de toute la journée. […] Une journée d’étude, « Les Nouvelles littéraires : une idée de littérature ? 

616. (1868) Nouveaux lundis. Tome X « Appendice. »

Tout en continuant de s’occuper de philosophie, d’entretenir ses disciples, de surveiller son école et de publier avec soin ses anciens écrits, ses anciens cours, il tourna presque brusquement à la littérature. […] « Jamais, dans nos réunions intérieures de l’Académie, à propos de n’importe quelle question soulevée à l’improviste, je n’ai entendu mieux causer littérature que par M.  […] Cette publication a été, selon moi, une faute, car elle n’est propre qu’à donner une idée très-peu juste de la femme si distinguée dont l’excellence n’était pas en ce genre de littérature. […] Ainsi, dans la note qui est à la page 123 du tome VIII, et dans laquelle je remarquais que depuis quelque temps on en est venu en littérature à faire de l’exagération une vertu et à instituer une théorie en l’honneur des génies outrés, une des phrases doit être rectifiée comme il suit : « C’était aussi la théorie déclarée de Balzac, qui n’admettait pas que Pascal pût demander à l’âme des grands hommes l’équilibre et l’entre-deux entre deux vertus ou qualités extrêmes et contraires.

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