Samedi 20 septembre Flaubert, en train de fermer sa malle à Saint-Gratien, me parle de ses projets littéraires.
La question serait résolue, si nous ne rencontrions ici en faveur de la thèse de Bonald une opinion assez répandue chez les théoriciens de l’art littéraire ; elle mérite de nous arrêter, car elle constitue une objection sérieuse à la théorie que nous venons d’exposer.
La page semble bien « un peu littéraire », mais c’est un texte.
Delacroix, et qui fait de lui le peintre aimé des poëtes, c’est qu’il est essentiellement littéraire.
Son œuvre est un étonnant paradoxe littéraire. […] Après tout, ce qu’on acclamait, c’était, — tout souci littéraire écarté, — le Courage, la Pureté, la Fidélité, l’Héroïsme, la France et l’Armée française ; et ce sont choses plus intéressantes, en effet, et plus émouvantes que la beauté plastique des vers et même que la profondeur et la vérité des peintures dramatiques. […] J’ajoute que la pièce est difficile à juger parce que ce qui plaira le plus en elle n’est ni proprement littéraire ni proprement dramatique. […] Henri Lavedan ; et vous voyez qu’il n’est pas proprement littéraire. […] Cela veut dire simplement que mon goût musical retarde de cent cinquante ou deux cents ans sur mon goût littéraire.