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813. (1901) Figures et caractères

Je lisais un peu et j’imaginais beaucoup. […] On s’enroue de le lire à voix basse. […] C’est là où il faut lire M.  […] Il faut lire dans la belle étude de M.  […] Lisez M. 

814. (1869) Causeries du lundi. Tome IX (3e éd.) « Appendice. — Notice sur M. G. Duplessis. » pp. 516-517

Il lisait constamment dans ces diverses littératures ce qu’il y avait d’ancien, de plus rare ou de plus oublié, et ne se tenait pas moins au courant de ce qui s’y publiait de nouveau. Il lisait d’un bout à l’autre, sans ennui, sans impatience, la plume à la main, faisait des extraits pour lui, et n’en parlait jamais qu’à l’occasion, si on le questionnait et pour rendre service.

815. (1876) Chroniques parisiennes (1843-1845) « XLVIII » pp. 188-192

Colomba, plus développée, est certainement ce qui se peut lire, dans ce genre de nouvelles, de plus intéressant, de plus profond, de plus ferme, en un mot de plus parfait. […] La plupart des écrivains les plus lus, les plus connus du public, ceux que les lecteurs qu’ils ont si souvent charmés ou amusés nommeraient d’emblée et tout naturellement aux honneurs littéraires, manquent par malheur dans leur vie de cette considération et de cette consistance qui font qu’on soit à sa place partout.

816. (1874) Premiers lundis. Tome I « Le vicomte d’Arlincourt : L’étrangère »

Non, il n’est pas permis d’avancer que plus d’un jeune homme lira ce livre avec finit : insensé, il le lira avec transport ; et, sage, avec dégoût.

817. (1909) Les œuvres et les hommes. Critiques diverses. XXVI. « Eugène Chapus »

les grandes Chasses et le Turf, les deux choses que Chapus sait si bien et qui passionnent tant sa pensée, disparaîtraient de ce monde que les deux livres qui en traitent ne s’en liraient pas moins avec avidité et avec plaisir, parce qu’ils sont émus, colorés, vivants ! Les Chasses royales surtout nous semblent un de ces ravissants caprices d’intelligence auxquels on revient, après les avoir lus, ramené par un charme.

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