l’on ne peut écrire dix lignes pour moi sans écrire, immédiatement au-dessous, dix lignes contre Champfleury ! […] Outre un talent de seconde ligne et tout extérieur, mais fort estimable encore, M. […] Pour la plus grande facilité des rapports, une ligne à la craie y figure la cloison… Et voilà la littérature en commun organisée ! […] Aujourd’hui ce n’est pas la rime seulement, c’est le vers tout entier qu’on se tend par-dessus la ligne de craie. […] — D’un talent hors ligne.
Charles Fuster L’œuvre est courte, mais rien n’y manque, et l’on ne saurait en distraire une ligne.
Ce n’étoit pas la peine d’employer tant de temps, pour ne voir subsister de ses travaux que quelques lignes, qui effraient le Lecteur plus qu’elles n’excitent sa curiosité.
Il me remit un chiffon de papier sur lequel étaient écrites ces deux lignes : « J’autorise M. […] « Celui qui écrit ces lignes est le seul qui puisse dire comment Eugène Sue passe cette fois du roman à l’histoire, du drame au récit de la fiction arrangée, à la biographie, et tout cela sans changer de mer ni de vaisseaux, ni de ciel bleu ou chargé de nuages ; soit donc qu’il écrive demain un autre roman, M. […] Buloz, commissaire du roi et régisseur du Théâtre-Français, ne vous diminueront pas d’une ligne. […] Je ne vois pas le moindre démenti dans les trois lignes dont elle se compose, j’y vois seulement la transaction de l’honnête homme avec l’homme honnête. […] Buloz ou de toute autre personne qui voudrait s’assurer que ces 36 volumes sont, depuis la première jusqu’à la dernière ligne, écrits de ma main.
Pour mieux m’expliquer là-dessus, je n’ai qu’à transcrire les lignes suivantes que je trouve dans un volume inédit de Pensées : « Quand on critique aujourd’hui un auteur, un poëte, un romancier, il semble qu’on lui retire le pain, qu’on l’empêche de vivre de son industrie honnête, et l’on est près de s’attendrir alors, de ménager un écrivain qui ne produit que pour le vivre et non pour la gloire. […] Si Racine, dans les vingt-six années environ qui forment sa pleine carrière depuis les Frères ennemis jusqu’à Athalie, avait eu le temps de voir une couple de révolutions politiques et littéraires, s’il avait été traversé deux fois par un soudain changement dans les mœurs publiques et dans le goût, il aurait eu fort à faire assurément, tout Racine qu’il était, pour soutenir cette harmonie d’ensemble qui nous paraît sa principale beauté : il n’aurait pas évité çà et là dans la pureté de sa ligne quelque brisure.