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411. (1908) Promenades philosophiques. Deuxième série

L’homme n’est pas plus libre que l’oiseau de ne pas nidifier. […] Sommes-nous libres d’avoir chaud ou froid, d’avoir faim ou soif ? […] La volonté est peut-être ce qu’il y a en nous de moins volontaire et de moins libre. […] Nous ne sommes pas libres et nous ne pouvons agir qu’en nous croyant libres. […] Le divorce n’est-il pas un acheminement vers le mariage libre ?

412. (1903) Le mouvement poétique français de 1867 à 1900. [2] Dictionnaire « Dictionnaire bibliographique et critique des principaux poètes français du XIXe siècle — L — Lefèvre, André (1834-1904) »

Théophile Gautier Après la Flûte de Pan, André Lefèvre a publié la Lyre intime, un second volume où sa verve, plus libre, plus personnelle, moins confondue dans le grand tout, s’est réchauffée et colorée comme la statue de Pygmalion quand le marbre blanc y prit les teintes roses de la chair.

413. (1903) Le mouvement poétique français de 1867 à 1900. [2] Dictionnaire « Dictionnaire bibliographique et critique des principaux poètes français du XIXe siècle — V — Vandeputte, Henri (1877-1952) »

Mecislas Golberg, que le « vers libre restera toujours le journalisme poétique.

414. (1862) Portraits littéraires. Tome II (nouv. éd.) « Molière »

Mais la littérature latine fut trop directement importée, trop artificielle dès l’abord et apprise des Grecs, pour admettre beaucoup de ces libres génies. […] Il y a dans la perfection même des autres poëtes supérieurs quelque chose de plus libre et hardi, de plus irrégulièrement trouvé, d’incomparablement plus fertile et plus dégagé des entraves ingénieuses, quelque chose qui va de soi seul et qui se joue, qui étonne et déconcerte par sa ressource inventive les poëtes distingués d’entre les contemporains, jusque sur les moindres détails du métier. […] Je ne veux pas dire du tout que Molière, dans son œuvre ou dans sa pensée, fût un esprit fort décidé, qu’il eût un système là-dessus, que, malgré sa traduction de Lucrèce, son gassendisme originel et ses libres liaisons, il n’eût pas un fonds de religion modérée, sensée, d’accord avec la coutume du temps, qui reparaît à sa dernière heure, qui éclate avec tant de solidité dans le morceau de Cléante du Tartufe. […] Molière au reste est tellement homme dans le libre sens, qu’il obtint plus tard les anathèmes de la philosophie altière et prétendue réformatrice, autant qu’il avait mérité ceux de l’épiscopat dominateur. […] Jamais le libre et prompt talent de Molière pour les vers n’éclata plus évidemment que dans cette comédie satirique, dans les scènes du piquet ou de la chasse.

415. (1903) Le mouvement poétique français de 1867 à 1900. [2] Dictionnaire « Dictionnaire bibliographique et critique des principaux poètes français du XIXe siècle — M — Miłosz, Oskar Wladisław de Lubicz (1877-1939) »

Avec un art très sûr, il manie le vers régulier comme le vers libre.

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