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1238. (1870) Causeries du lundi. Tome XI (3e éd.) « La princesse Mathilde » pp. 389-400

Elle a, depuis un an, acheté en Italie, près du lac Majeur, une terre où elle va passer les dernières semaines de l’automne ; elle y a retrouvé cette Italie, son premier amour, qu’elle avait connue si belle, mais enchaînée ; elle l’a retrouvée libre, reconnaissante et saluant en elle la proche parente et comme l’ambassadrice de l’empereur des Français.

1239. (1870) Causeries du lundi. Tome XIII (3e éd.) « Alfred de Musset » pp. 364-375

Qu’il s’agît de chanter les premiers triomphes de Rachel et le début de Pauline Garcia, ou de railler de grosses emphases patriotiques venues du libre Rhin allemand, ou de filer un conte moqueur, Alfred de Musset était là, mêlant à propos un éclair d’enthousiasme, un grain d’ironie ; il vérifiait de plus en plus la devise du poète : Je suis chose légère et vole à tout sujet.

1240. (1865) Nouveaux lundis. Tome III « Waterloo, par M. Thiers »

Hommes, soyons ouverts à tous les sentiments d’humanité, de communication facile et libre, et, s’il se peut, fraternelle : nation, gardons intègre le nerf des nations.

1241. (1865) Nouveaux lundis. Tome III « Waterloo, par M. Thiers (suite) »

On saisit à merveille ces moments où l’action de Napoléon, libre alors et non plus partagé, s’ajoutant à l’impétuosité de Ney qui avait poussé les choses à l’extrême, penchant sur le plateau, eût tout renversé et achevé Grouchy, par son absence totale, fut le seul auteur de la perte.

1242. (1869) Nouveaux lundis. Tome XI « Dübner »

« Repoussé ou peu agréé dans le principe du côté universitaire, Dübner trouva un empressé et généreux accueil parmi les membres de l’enseignement libre, qui surent apprécier aussitôt son utilité et les services qu’il pouvait rendre.

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