/ 2980
514. (1864) Cours familier de littérature. XVII « XCVIIe entretien. Alfieri. Sa vie et ses œuvres (2e partie) » pp. 1-80

« Pendant que j’essayais de poursuivre ce quatrième chant, je ne cessais de recevoir et d’écrire de longues lettres ; ces lettres peu à peu me remplirent d’espérance, et m’enflammèrent de plus en plus du désir de revoir bientôt mon amie. […] Des lettres de Sienne m’annoncèrent, dans l’espace de huit jours, et la mort du jeune frère de Gori, et une maladie grave de Gori lui-même. […] C’est à elle que j’ai dû mes rapports avec la comtesse d’Albany, qu’elle prévint par une lettre à mon passage à Florence, quand je la vis pour la première fois. […] « Au mois de mars de cette année, je reçus des lettres de ma mère, et ce furent les dernières. […] À peine arrivé, il écrit, protégé par les Alpes et les Apennins, une lettre au président de la populace française pour revendiquer ses meubles et ses livres.

515. (1864) Cours familier de littérature. XVIII « CVIe entretien. Balzac et ses œuvres (1re partie) » pp. 273-352

… » (Lettre à sa sœur et confidente, Mme de Surville, en 1820.) […] C’est cette femme qu’il appelle, dans ses lettres, l’Iris messagère. […] Ce désir fait le sujet de sa troisième lettre. […] J’achèverai demain cette lettre.” […] Vivent plutôt les gens de lettres ; oui, mais ils sont tous gueux d’argent et seulement riches de morgue.

516. (1856) Cours familier de littérature. II « VIIe entretien » pp. 5-85

Mais l’inconvenance de rapporter ces lettres à ceux qui me les avaient obligeamment données, sans en avoir fait usage, me forçait malgré moi à y penser. Une autre circonstance me fit, pour ainsi dire, violence, et triompha de ma répugnance à porter ces lettres et à décliner mon nom au seuil d’un palais. […] Tout à coup le nom d’Aloysia de Stolberg, comtesse d’Albany, me rappela que j’avais dans ma malle une lettre de recommandation pour une dame de ce nom à Florence, lettre que j’avais jusque-là négligé de porter à son adresse. […] Je sortis à grands pas de Santa Croce, et je rentrai à mon hôtellerie pour chercher dans mes lettres de recommandation la lettre adressée à la comtesse d’Albany. […] J’avais à la main la lettre d’introduction qui m’avait été donnée par un gentilhomme notre voisin, ami de mon père.

517. (1869) Causeries du lundi. Tome IX (3e éd.) « Madame Dacier. — II. (Fin.) » pp. 495-513

Ce qui manquait aux gens du monde et à bien des gens de lettres, c’était de le lire : Mme Dacier leur en donna le moyen. […] … Aujourd’hui, voici une témérité bien plus grande et une licence qui va ouvrir la porte à des désordres plus dangereux pour les lettres et pour la poésie, et l’Académie se tait ! […] Ce n’est point là l’esprit d’une assemblée de gens de lettres, et l’Académie ne tend à l’uniformité que par voie d’éclaircissement et non pas par voie de contrainte. […] Le père Buffier notamment avait publié en ce sens et dans ce but son Homère en arbitrage, c’est-à-dire deux lettres adressées à la marquise de Lambert avec une réponse de celle-ci (1715). […] On ajoute « qu’elle était d’une assiduité opiniâtre au travail et ne sortait pas six fois l’an de chez elle, ou du moins de son quartier : mais, après avoir passé toute la matinée à l’étude, elle recevait le soir des visites de tout ce qu’il y avait de gens de lettres en France ».

518. (1870) Causeries du lundi. Tome XII (3e éd.) « Le duc de Rohan — III » pp. 337-355

On lui donna M. de La Valette pour l’accompagner, et il s’embarqua le 20 juillet 1629 à Toulon, non sans écrire au roi une lettre où il témoignait de sa reconnaissance et de son repentir. […] C’est dans cette disposition soupçonneuse qu’il reçut à Genève une lettre du roi qui lui ordonnait de se retirer à Venise : il n’y vit qu’un piège. […] Dans l’intervalle de sa blessure à sa mort, il avait reçu une lettre du roi qui lui témoignait de l’intérêt sur sa situation. […] Il y a de lui une lettre au prince de Coudé, à la date de novembre 1628, une réponse à une lettre injurieuse de ce prince versatile, cupide et violent : la riposte de Rohan est un chef-d’œuvre de nerf et d’ironie49. […] Son édition d’ailleurs est faite avec beaucoup de soin, et contient en trois volumes toutes les lettres, dépêches et pièces originales.

/ 2980