/ 1472
343. (1781) Les trois siecles de la littérature françoise, ou tableau de l’esprit de nos écrivains depuis François I, jusqu’en 1781. Tome II « Les trois siècles de la littérature françoise. — G — article » p. 384

Ménage & Gui-Patin en parlent avec éloge, & rapportent plusieurs de ses Poésies Latines, qui font regretter qu’on n’en ait pas formé un Recueil.

344. (1781) Les trois siecles de la littérature françoise, ou tableau de l’esprit de nos écrivains depuis François I, jusqu’en 1781. Tome III « Les trois siècle de la littérature françoise. — L — article » p. 155

Outre le Grec & le Latin, il savoit les Langues Orientales & toutes celles de l’Europe.

345. (1781) Les trois siecles de la littérature françoise, ou tableau de l'esprit de nos écrivains depuis François I, jusqu'en 1781. Tome IV « Les trois siecles de la littérature françoise.ABCD — S. — article »

Il a cultivé la Poésie Françoise & Latine, & n’a eu de succès durables que dans cette derniere Langue.

346. (1889) Histoire de la littérature française. Tome IV (16e éd.) « Chapitre troisième »

Les pédants ne seraient pas les seuls surpris d’y voir le grec relégué parmi les études de pure curiosité, et le latin réduit à n’être « qu’utile. » Le monde moderne, grâce à Dieu, n’est pas près de penser comme Fleury. En France, du moins, le latin passe pour nécessaire, et la maxime qu’on n’apprend finement le français qu’à l’aide du latin, n’est contestée que de ceux qui ne savent ni l’un ni l’autre. On y croit encore que le grec est tout au moins utile pour savoir à fond le latin, et que l’union de ces trois langues, liées d’une parenté si étroite, et qui ont exprimé en perfection toutes les vérités de la religion, de la morale et de l’art, est l’inattaquable fondement de toute éducation libérale. […] La description de tous ces instruments de culture, grammaire, explication d’auteurs, thèmes, vers latins, discours, qui sont comme autant de labours donnés aux jeunes esprits, me rappelle les descriptions des Géorgiques. […] Si Rollin, comme il en fut tenté d’abord, eût écrit le Traité des études en latin, nous aurions, dans le style de Lebeau ou du père Porée, un livre estimable que personne ne lirait.

347. (1857) Cours familier de littérature. III « XVIIe entretien. Littérature italienne. Dante. » pp. 329-408

La langue latine s’était écroulée avec l’empire. […] Un latin corrompu était resté la langue de l’Église, de l’histoire, de la législation ; l’italien était la langue du peuple. Les classes supérieures de la société parlaient les deux langues ; mais le latin dépérissait chaque jour et la langue usuelle se perfectionnait. […] Homère avait fait l’épopée des Grecs, Virgile avait fait celle des Latins ; les places étaient prises. […] Ratisbonne roule, avec un bruit latin, dans la langue française, les blocs, les rochers et jusqu’au limon de ce torrent de l’Apennin toscan qu’on entend bruire dans les vers du Dante.

/ 1472