Ainsi il entendit parler la langue latine dans sa plus grande pureté ; ce n’est point un auteur de la basse latinité : il écrivit avant les deux Pline, Martial, Stace, Silius Italicus, Lucain, Juvénal, Quintilien, Suétone et Tacite. […] Il n’était ni sans études ni sans lettres ; il sut écrire et parler la langue grecque ; il était orateur et historien élégant dans la sienne. […] C’est qu’au moment du pronostic la langue du tigre n’était pas encore ensanglantée. […] Sénèque lui avait appris la langue grecque, l’histoire, l’éloquence et la poésie. […] Autrefois on condamnait le mauvais poète à effacer avec sa langue des vers insipides ; dites-moi, quel devrait être le châtiment de l’auteur d’un libelle contre le sage ?
Aujourd’hui je donne pour la première fois, dans une langue de l’Europe, la biographie inconnue d’Hokousaï, le plus grand artiste de l’Extrême-Orient. […] Mais, à côté de la méchante femme, il y a un bon ménage qui aimait ce moineau, et le mari et la femme s’en vont criant dans les champs et les bois : « Qui a vu le moineau à la langue coupée ? […] » Enfin ils trouvèrent le pauvre petit blessé dans la maison des moineaux où la mère avait déjà pansé la langue de son enfant et où il était soigné avec amour par ses frères et sœurs. […] D’abord un dessin comique d’Hotei, le dieu des enfants, s’ouvrant de ses deux mains la bouche jusqu’aux oreilles, avec devant lui un petit Japonais qui lui tire la langue. […] Le petit-fils de Takitiro qui s’appelait Kasé Tchôjirô a été le camarade d’école de Hayashi, en l’étude de la langue française, dans la classe de M.
Ils dédaignent l’exécution, lâchent le style et trahissent la langue. […] L’étude des langues mortes a été délaissée par une société qui n’a pas de temps à perdre. […] Seulement ils ne prétendent pas par là enrichir la langue. […] Car il ne sait pas bien la langue. […] Georges Hérelle, si fidèles et en même temps d’une allure si libre, écrites dans une langue simple, vigoureuse, imagée.
Une partie de la langue et la moitié des mœurs anglaises sortent de là : encore aujourd’hui le pays est biblique 345 ; ce sont ces gros livres qui ont transformé l’Angleterre de Shakspeare. […] La grave et vibrante parole les ébranle du premier coup ; ils l’entendent par l’imagination et par le cœur ; ils ne sont pas, comme nous, asservis à la régularité de la logique, et le vieux texte, si heurté, si fier et si terrible, peut garder dans leur langue sa sauvagerie et sa majesté. […] Voilà les effets de la prière publique rendue au peuple ; car celle-ci a été retirée du latin, reportée dans la langue vulgaire, et dans ce seul mot il y a une révolution. […] Ô quelle langue ou quelle plume peut exprimer leur glorieuse joie428 ! […] « Faire usage des paroles d’une langue étrangère, avec un simple sentiment de dévotion, quand l’esprit n’en retire aucun fruit, ne peut être ni agréable à Dieu, ni salutaire à l’homme.
Sa langue est une déformation, sa pensée illogiquement exprimée, sa phrase inharmonieusement construite. […] La langue s’enrichit de métaphores et les statues se couvrirent de joyaux rares. […] Ce « fin parler de France » souple et protéen, qui est devenu par l’effort de nos artistes, la langue des langues, l’idiome parfait, supérieur au marbre pour l’expression des formes, et l’égal des sonorités mélodiques pour l’expansion aérienne des rythmes, cet étranger le fit fleurir de floraisons imprévues. […] C’est dans sa Vie Héroïque qu’il a commenté, en une langue de flammes et de fleurs, les labeurs si différents des êtres, qu’ils accomplissent pieusement « ainsi qu’un énorme et sacré rituel ».