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397. (1781) Les trois siecles de la littérature françoise, ou tableau de l’esprit de nos écrivains depuis François I, jusqu’en 1781. Tome I « Les trois siecles de la litterature françoise. — B — article » pp. 344-346

On ne peut s’empêcher de trouver trop de gaieté dans son Amusement Philosophique sur le Langage des Bêtes : le ton qu’il y prend, sort un peu trop des bornes prescrites à la gravité de son état ; mais on peut dire en même temps que cette Dissertation agréable, dont on ne doit pas adopter toutes les idées, est la production d’un esprit aimable & pétillant, qui égale Fontenelle pour le talent de revêtir les choses les plus sérieuses des graces du badinage & de la légéreté.

398. (1781) Les trois siecles de la littérature françoise, ou tableau de l’esprit de nos écrivains depuis François I, jusqu’en 1781. Tome III « Les trois siècle de la littérature françoise. — M. — article » pp. 235-237

Ses Ecrits sur la Grammaire Françoise & Latine conviennent également aux Maîtres & aux Disciples ; les derniers y apprennent les élémens du langage, & les premiers la maniere de les développer.

399. (1781) Les trois siecles de la littérature françoise, ou tableau de l'esprit de nos écrivains depuis François I, jusqu'en 1781. Tome IV « Les trois siecles de la littérature françoise.ABCD — S. — article » pp. 260-261

Il annonce dans l'Auteur, du sentiment, de la délicatesse, de l'enjouement, & a causé un plaisir universel, en ressuscitant un langage qui aura toujours son prix, aux yeux de ceux qui n'ont pas perdu le caractere François.

400. (1880) Études critiques sur l’histoire de la littérature française. Première série pp. 1-336

Allons plus loin : on n’étudie pas, à proprement parler, dans une langue, « au point de vue linguistique », une langue particulière, le français ou l’italien ; on y étudie les lois générales du langage, ou du moins on s’efforce à les y découvrir. […] Quel intérêt y pouvons-nous prendre, à moins que d’y chercher quelque renseignement sur les lois générales du langage ? mais quel intérêt à ces lois, si nous n’espérions pas y trouver l’expression de quelque rapport inaperçu du langage avec la pensée ? […] Plus sévères aujourd’hui, nos érudits ne réunissent plus sous ce nom que ce que nous appellerions, en langage moderne, le conte et la nouvelle en vers. […] Mais Victor Cousin n’a-t-il pas décidé « qu’il y avait du fanatique » dans Pascal, — un ennemi né de l’éclectisme, du spiritualisme d’État, et des principes de la Révolution, — si toutefois j’entends bien son langage ?

401. (1876) Chroniques parisiennes (1843-1845) « LIII » pp. 206-208

Voici la suite : « Enfant par la foi, vieillard par l’expérience, homme par le cerveau, femme par le cœur, géant par l’espérance, mère par la douleur et poëte par les rêves ; à toi qui es encore la Beauté, cet ouvrage où ton amour et ta fantaisie, ta foi, ton expérience, ta douleur, ton espoir et tes rêves sont comme les chaînes qui soutiennent une trame moins brillante que la poésie de la pensée, que le poëme gardé dans ton âme, semblable à l’hymne d’un langage perdu dont les caractères irritent la curiosité des savants. »

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