Il n’y avait que la Gazette en prose de Renaudot et la Muse historique en vers de Loret, et l’une et l’autre de ces publications ne paraissaient qu’une seule fois par semaine. […] « C’est à lui, écrivait Chappuzeau au commencement de 1674, c’est à lui de faire la harangue et de composer l’affiche, et comme il y a beaucoup de rapports de l’une à l’autre, il suit presque la même règle pour toutes les deux. […] « Il a un lutin, disait-il, qui vient de temps en temps lui souffler d’excellents vers, et qui ensuite le laisse là en disant : “Voyons comme il s’en tirera quand il sera seul” ; et il ne fait rien qui vaille, et le lutin s’en amuse. » Chéri par des hommes dont les talents, dont le génie firent la gloire de leur siècle et sont l’admiration du nôtre, Molière ne fut pas recherché avec moins d’empressement par deux femmes qui se sont acquis une égale réputation : l’une, par son inconstance en amour ; l’autre, par sa fidélité envers ses amis ; toutes deux par leur grâce et leur esprit, Ninon de Lenclos et madame de La Sablière. […] Cette inconséquence ne peut, ne doit s’expliquer que par la réponse du prince de Condé à Louis XIV à l’occasion de Scaramouche ermite : le sujet de l’une blessait la morale, dont ils ne se souciaient point ; les autres les jouaient eux-mêmes, ce qu’ils ne pouvaient souffrir.
J’ai ici la copie de l’une de ces cartes. […] L’une, il ne la nomme pas ; l’autre, il l’appelle Lucie ; la troisième est Béatrice. […] Sans se parler, elles avaient enlacé leurs bras, et la main dans la main, émues d’une même pensée, elles s’appuyaient l’une à l’autre. Qui les eût vues ainsi, ces deux nobles figures de femmes, l’une sous ses voiles de deuil, l’autre sous les plis droits de son vêtement blanc, debout, immobiles, se détachant comme un marbre antique, dans la pure atmosphère, à ces derniers confins de la terre et de l’Océan, il eût dit avec le poëte : Numen adest. […] L’Allemagne et l’Italie aspirent l’une vers l’autre, sentant peut-être qu’elles devront un jour se compléter l’une par l’autre.
L’une pourtant habitait la terre d’Hellade ; l’autre venait d’Asie… » Le poète donne pour raison de la victoire des Athéniens la supériorité de citoyens libres sur les sujets d’un despote, et surtout l’intervention des divinités justes. […] Et les deux vieilles sœurs, demeurées seules, comprennent sans difficulté qu’elles ne garderont ni l’une ni l’autre le grand enfant qu’elles se disputent, et que ce sera la belle et joyeuse Mme Wilton qui le leur prendra. […] Mais ce qu’il y a de mieux encore, c’est qu’elles s’expliquent et se complètent joliment l’une l’autre, et que cette anecdote appelait ce « milieu », et inversement ; de façon que la pièce, très spirituelle, maligne et griffante, est, en outre, harmonieuse. […] Ces deux pièces ont été jouées dernièrement, l’une au « théâtre de l’Œuvre », l’autre au « cercle des Escholiers ». […] La probité de Denis Roger condamne l’une de ses filles au célibat et l’autre au déshonneur public.
Sous le rapport purement littéraire, cette pièce est, à mon avis, l’une des plus intéressantes du recueil ; le titre même de cette pièce indique assez nettement ce que l’auteur a voulu exprimer, et impose silence au reproche. […] La seule chose qui nous intéresse, la seule qui mérite notre attention, c’est la vérité de la pensée, l’enchaînement des sentiments, la transparence du style, trois qualités précieuses qui se déduisent l’une de l’autre. […] Alexandre Mauzin a compris toute la profondeur du personnage de don Salluste ; il a eu deux explosions, l’une au début, l’autre à la fin de la pièce. […] Sunt lacrymæ rerum, l’une des pièces les plus étendues de ce recueil, roule tout entière sur la mort de Charles X. […] Un jour que la fenêtre était ouverte, tel est le titre que l’auteur a choisi pour l’une des pièces les plus courtes de son nouveau volume.
On peut juger l’une et l’autre. […] L’une est l’auteur d’Adèle de Sénanges (1793) et je n’en veux dire qu’un mot. […] Ce qui rend souvent ces sortes d’associations si pesantes pour l’une des deux parties, et quelquefois pour toutes les deux, c’est le besoin de recouvrer son indépendance pour l’aliéner de nouveau, c’est l’inconstance plus que la satiété. […] Dans un roman qui ne date plus de la Restauration, mais du gouvernement qui l’a suivie, il a cru pouvoir prendre pour sujet, non plus la mélancolie, mais l’une de ses causes possibles. […] Pendant l’une des journées de Juillet, Georges Farcy sortit, avec un fusil, de l’hôtel de Nantes qu’il habitait, et fut frappé mortellement d’un coup de feu à l’angle d’une rue.