/ 2137
618. (1898) XIII Idylles diaboliques pp. 1-243

Ils entrent dans un petit bois de bouleaux où de jeunes femmes nues dansent en rond, au son d’un orgue qui joue le Dies iræ sur un mouvement de valse. […] L’orgue joue le Tantum ergo sur un mouvement de polka. […] Il m’est arrivé quelquefois de jouer, au grand ébahissement des hommes, le rôle de ton patron et je puis t’affirmer qu’ils n’y ont vu que — du feu. […] Certainement… Je lui joue, de temps en temps, quelque tour, mais je lui rends aussi de tels services qu’il ne me garde pas rancune. […] Ton égoïsme de poète te fais toujours ramener toutes choses à toi-même, et cela détourne trop souvent ton attention du drame magnifique joué par l’univers.

619. (1876) Chroniques parisiennes (1843-1845) « XXVII » pp. 109-112

Quelles bizarreries dans ces accidents où la Providence fait comme jouer pour nous le hasard !

620. (1920) La mêlée symboliste. I. 1870-1890 « La doctrine symboliste » pp. 115-119

Ce vœu de négliger les muettes dans le corps du vers répugne à notre tempérament analytique, et c’est Ronsard qui a raison quand il écrit : Mari-e, vous avez la joue aussi vermeille Qu’une rose de mai… Encore ne faut-il pas considérer comme étrangers les écrivains de race gréco-latine (Pélasges).

621. (1893) Thème à variations. Notes sur un art futur (L’Académie française) pp. 10-13

Ce motif dirige la grande foule des écrivains, — qui ne s’avisent de littérature que pour l’écriture : babillage excessif, où la niaiserie fuse avec élégance ; opinions pitoyables qui crèvent comme des bulles ; combinaisons de mots harmonieux ; sont babioles dont ils jouent — ces virtuoses ! 

622. (1767) Salon de 1767 « Peintures — Ollivier » pp. 299-300

Il y a à gauche un escalier où les enfans jouent ; ces enfans et le perron sont à plusieurs toises d’enfoncement, ce qui se fait admirer.

/ 2137