Après des dénigrements et des dégoûts par lesquels ils se ravalent hors de toute mesure, ils se relèvent et s’exaltent extraordinairement, jusqu’à tressaillir d’orgueil et de joie. […] Il faut à ce cœur orgueilleux et indomptable les joies de la victoire et de la destruction. […] Il a des transports de tendresse comme il a des transports de rage, et ne sait pas plus se contenir dans la joie que dans la douleur. […] Quelle joie peut rester à un homme assiégé de tels rêves ? […] Il aime sa tristesse, et ne voudrait pas la changer contre la joie.
S’il avait à recommencer, il recommencerait avec joie sans rien changer à ce qui a été. […] De son temps, il n’y avait ni pardons, ni dîners celtiques ; mais « il allait volontiers aux divertissements des mariages », n’ayant jamais songé à proscrire la joie. Son goût pour la joie lui fait parfois friser un léger épicuréisme D’ailleurs, il n’a rien, absolument rien du sectaire. […] Elle l’accablera sous le fardeau des motifs extérieurs ou intérieurs qui gouvernent sa volonté, non pour le plaindre de sa faiblesse à s’en délivrer, mais pour constater son esclavage avec une joie mauvaise. […] Bourget trouve à la décrire des joies ineffables et qui n’ont rien de philosophique.
Il s’en est donné à cœur joie. […] Daudet, et avec quelle joie il regarde le sol jonché de cadavres en bois, sabre de bois ! […] Les joies de la vie de famille, ce n’est pas là ce qu’il a rêvé. […] Il n’a pas, comme Claude Ier, mis son amour, sa joie, son espoir, dans une femme. […] Daniel Rochat rayonne de joie.
On sent que ce n’est pas pour l’honneur de la victoire qu’il combat, mais qu’il éprouverait une joie infinie s’il ramenait un seul de ses adversaires à la vérité. […] On n’y entend que des cris de joie, des gazouillements et des ramages inconnus de quelques oiseaux des terres australes, que répètent au loin les échos de ces forêts. […] Paul, s’étant rendu par hasard dans ce lieu, fut rempli de joie en voyant ce grand arbre sorti d’une petite graine qu’il avait vu planter par son amie ; et, en même temps, il fut saisi d’une tristesse profonde parce témoignage de sa longue absence. […] À cette vue, une joie funeste parut dans ses regards. […] Marguerite vit venir sa fin, huit jours après celle de son fils, avec une joie qu’il n’est donné qu’à la vertu d’éprouver.
Une seule chose était à craindre dans des poèmes qui ont tous pour matière la vanité des efforts de l’homme, de ses désirs et de ses joies ; c’était la monotonie.