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194. (1863) Histoire des origines du christianisme. Livre premier. Vie de Jésus « Chapitre XIII. Dernière semaine de Jésus. »

Toute la maison fut remplie de la bonne odeur du parfum, à la grande joie de tous, excepté de l’avare Juda de Kerioth. […] Les Galiléens qui étaient venus à la fête en conçurent beaucoup de joie et lui préparèrent un petit triomphe. […] Maudit-il son âpre destinée, qui lui avait interdit les joies concédées à tous les autres ?

195. (1880) Les deux masques. Première série. I, Les antiques. Eschyle : tragédie-comédie. « Chapitre XV, l’Orestie. — les Choéphores. »

. — « Et moi », — dira-t-elle plus tard à Oreste, — « j’étais tenue à l’écart, méprisée, abjecte, chassée au dehors comme une chienne malfaisante ; et ma seule joie était de cacher mon deuil. » — Exclue du foyer, reléguée parmi les esclaves, Électre erre autour du palais maudit, couvant sa haine et nourrissant son espoir. […] Mais la vengeance interrompt bientôt ces joies fraternelles. […] Quelque chose pourtant a remué en elle, et c’est un poids soulevé ; sa joie secrète perce dans l’accueil qu’elle fait à l’homme qui lui rapporte un fils mort.

196. (1892) Les contemporains. Études et portraits littéraires. Cinquième série « Quelques « billets du matin. » »

Il n’y a jamais eu, je crois, tant de frissons délicieux dans l’air, ni, partout répandue, une telle joie de vivre. […] Quand je suis parti, grand soleil, toilettes claires, voitures découvertes ; partout une joie, un étincellement. […] Nous ne nous tenions pas de joie. […] Il n’y a encore, voyez-vous, que les joies simples. […] Et ces joies, il les mérite, car nul bénédictin n’a plus travaillé que lui.

197. (1866) Histoire de la littérature anglaise (2e éd. revue et augmentée) « Livre II. La Renaissance. — Chapitre VI. Milton. » pp. 411-519

toi enfin, troisième substance de la divine infinitude, esprit illuminateur, la joie et la consolation de toute chose créée ! […] Il se promène, regarde, écoute, à cela se bornent ses joies ; ce ne sont que les joies poétiques de l’âme. […] Il se donnait la joie d’admirer, comme Shakspeare la joie de créer, comme Swift celle de détruire, comme Byron celle de combattre, comme Spenser celle de rêver. […] C’est une fête populaire ; je regrette de n’y point trouver les feux de joie, les cloches qui sonnent comme à Londres, et j’imagine qu’on y but à la santé du nouveau roi. […] Adieu, champs heureux, —  où la joie pour toujours habite !

198. (1859) Cours familier de littérature. VII « XXXVIIIe entretien. Littérature dramatique de l’Allemagne. Le drame de Faust par Goethe » pp. 81-160

Nous ne le reproduisons pas, cet hymne, à cause de son étendue ; mais que le lecteur se représente le chant de la joie céleste dans la présence de Dieu. […] L’homme endurci s’amollit à ses joies religieuses d’enfance. […] « Quelle joie ce doit être pour toi, ô grand homme ! […] (En s’approchant du fauteuil de famille :) Ô toi qui, dans leur joie ou dans leur douleur, as reçu les aïeux sur tes bras ouverts ! […] C’est que j’en ai aussi ma part de joie.

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