Il ne faut pas oublier qu’à l’origine de la mission du Bouddha est l’illumination qu’il eut dans sa première jeunesse.
Avec la soupe et le ventre chaud, la gaieté vient, et le rire gamin de la première jeunesse court, de table en table. […] Il y a des femmes du peuple, des filles, des jeunesses en capuchon rouge, et même des petites bourgeoises, ne sachant en ce temps où passer la soirée.
C’est une dégringolade furieuse, une invasion, un ouragan de jeunesse. […] Quelque habitué que vous soyez aux triomphes vous ne pouvez dédaigner celui-là, qui a pour lui la jeunesse et l’admiration vraie.
Il hésita longtemps, mais il l’obtint, cette nouvelle grâce ; et les gendarmes, les mousquetaires, les gardes-du-corps, piqués qu’on eût osé la demander, forcèrent les portes, tuèrent un portier, peut-être même auraient-ils maltraité les acteurs, si Molière n’eût fortement représenté à cette jeunesse imprudente à quel point elle s’écartait du respect dû à la volonté du monarque. […] Dites que nous voudrions nous le persuader, nous tous qui avons vieilli avec un tel, et qui trouvons notre compte à nous étourdir sur notre âge, comme lui sur le sien ; je demande à tous les messieurs un tel, à toutes les dames une telle, qui, déjà loin de leur printemps, Prétendent remonter le torrent de la vie, s’ils osent réellement espérer que le prestige de la parure et du pastel leur rendra la taille, la tournure, le ton, l’accent, l’amabilité, les grâces, l’aimable désordre, la séduisante déraison de la jeunesse, Et ces, je ne sais quoi, qu’on ne peut expliquer ?
Elle, amoureuse de lui, « demeurait assise seule, — à la chute du jour, — et ouvertement, — se dit en elle-même : — J’aurai Sigurd, — ou je mourrai, — Sigurd, l’homme florissant de jeunesse, — je l’aurai dans mes bras. » Mais le voyant marié, elle le fit tuer