L’histoire, en effet, a toujours des influences d’une incalculable portée. […] Aux causes politiques de cette révolution, fille de tant de fautes séculaires, la philosophie, qui s’était développée depuis Luther, avait ajouté les causes morales, et, l’on ne saurait trop le répéter, c’est à l’influence épouvantable de ces causes morales, qui donnèrent à la Révolution ce caractère appelé satanique par un grand écrivain, que les jésuites auraient pu s’opposer avec le plus d’ascendant.
Le livre qu’il a publié sous ce titre, à faire sécher de jalousie Arsène Houssaye : Monsieur de Cupidon 12, n’est nullement le trumeau qu’on croirait sur le simple énoncé du titre, quoiqu’il porte aussi les influences d’un siècle auquel on ne saurait toucher impunément qu’avec un masque de verre, comme les chimistes touchent au poison. Monselet, qui a étudié le xviiie siècle sans précaution, et qui était, il y a quelques jours encore, visage contre visage avec la face de satyre du chèvre-pieds littéraire Rétif de la Bretonne, l’auteur du Paysan perverti, a échappé si peu à l’influence du xviiie siècle pour le déshabillé du détail et la crudité de l’expression, qu’il se donne, sans aucun embarras, dans la préface même de son livre, pour une espèce de continuateur de Louvet de Couvray, quoiqu’il vaille infiniment mieux de toutes manières que ce misérable écrivain, de fausse élégance et de faux monde, ce Girondin du vice, « tout laitage aigri et cantharides noyées », comme disait Byron de Lewis.
La musique n’a-t-elle pas précisément le même genre d’influence que la prière ? […] L’éducation, dans ce qu’elle a de durable et de tout à fait invincible, ne se compose guère que d’influences de ce genre. […] Quelle autre influence pourriez-vous citer après celle-là ? […] Aussi reconnaît-on dans leur courage une influence toute nouvelle et que l’humanité antérieure n’avait jamais connue. […] Chacun de nous en effet ne peut-il pas être, dans sa sphère d’action et d’influence, un véritable chevalier errant ?
Cette étude aura pour but de vulgariser les résultats obtenus par les investigations de l’érudit barcelonais, en même temps que de faire ressortir l’influence des écoles castillanes chez ce dernier poète de la Catalogne, influence prépondérante qui précédait et présageait l’extinction momentanée d’une littérature, sœur de celle de Bertrand de Born et du Moine des Îles d’Or. […] La scholastique ne leur doit rien, ni au point de vue philosophique, ni au point de vue de l’influence mystique. […] Telle est, croyons-nous, la crise générale dont nous trouvons l’influence visible chez Edmond de Goncourt et dans La Faustin, sa dernière œuvre. […] Dans les groupes félibresques, l’influence du drame fut heureusement autrement sensible. […] Sérafin Balduque n’était point de ceux qui cachent leur vie : à dix-sept ans, il était entré au service de l’État, grâce à l’influence d’un gros personnage.
Il l’a voulue, ou il en a subi l’influence ; dans l’un ou l’autre cas, ce n’est point d’un esprit qui se contente d’un but médiocre et de réalisations communes.