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366. (1862) Les œuvres et les hommes. Les poètes (première série). III « M. Victor Hugo. Les Contemplations. — La Légende des siècles. »

songeur de Whitehall ; Toi, vieux Shakespeare, âme éternelle, Ô figures dont la prunelle Est la vitre de l’idéal ! […] L’idéal est un œil que la science crève ! […] ………………………………………………… Donc la matière pend à l’idéal et tire L’esprit vers l’animal, l’ange vers le satyre ; Le sommet vers le bas, l’amour vers l’appétit. […] Ainsi, dans La Légende des siècles, il y a des scènes d’une majestueuse simplicité et de l’expression la plus naïvement idéale, empruntées au monde de la Bible et de l’Évangile, la Conscience, Daniel dans la Fosse aux Lions, Booz, La Résurrection du Lazare, mais justement c’est par le Moyen Age que le poète est remonté à ces sources d’inspiration d’où est descendu l’esprit du Moyen Age sur la terre ! […] En effet, c’est dans Le Sultan Mourad que cet idéal des monstres heureux, ce Caligula du soleil qui a autant de crimes sur la conscience que d’escarboucles sur son caftan, rachète son âme devant la justice de Dieu pour avoir chassé les mouches de la plaie ouverte d’un cochon.

367. (1903) Le mouvement poétique français de 1867 à 1900. [2] Dictionnaire « Dictionnaire bibliographique et critique des principaux poètes français du XIXe siècle — B — Barrucand, Victor (1866-1937) »

. — Amour idéal ; La chanson des mois ; Une partie d’échecs ; Triomphe (1889).

368. (1904) Zangwill pp. 7-90

Sur ce point, je m’écarte des conceptions, merveilleuses du reste de poésie et d’idéal, où s’éleva le génie grec. […] Nous vivons en proportion de la part que nous avons prise à l’édification de l’idéal. […] L’idéal seul est éternel ; rien ne reste que lui et ce qui y sert. […] La cause c’est l’idéal ; le but, c’est la conscience. […] En tant que réalité, il sera ; en tant qu’idéal, il est.

369. (1903) Le mouvement poétique français de 1867 à 1900. [2] Dictionnaire « Dictionnaire bibliographique et critique des principaux poètes français du XIXe siècle — R — Ribaux, Adolphe (1864-1915) »

. — Vers l’idéal (1884). — Contes de printemps et d’automne (1886). — Rosaire d’amour (1887). — Le Noël du vieux Wolff (1887)

370. (1890) Le réalisme et le naturalisme dans la littérature et dans l’art pp. -399

Que ce ne soient pas des figures idéales, nous en convenons : il y a longtemps que la philosophie sait distinguer l’idéal de la fiction. […] Porte-t-il les lettres et les arts vers le réel ou vers l’idéal ? […] La forme tombe sous les sens par la couleur, la surface, le contour ; nous la corrigeons suivant un modèle supérieur, un idéal qui est en nous. […] Elles ont perdu, en même temps que le respect de l’empereur et pour les mêmes causes, tout ce qui maintenait l’épopée à sa hauteur idéale. […] Rien ne fatigue à la fin comme un idéal d’emprunt.

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