Il n’existe de connexion nécessaire entre les défauts et les beautés, que par la faiblesse humaine, qui ne permet pas de se soutenir toujours à la même hauteur.
Enfin lasse d’aller sans finir sa carrière, D’aller sans user son chemin, De pétrir l’univers, et comme une poussière, De soulever le genre humain, Les jarrets épuisés, haletante, et sans force, Prête à fléchir à chaque pas, Elle demanda grâce à son cavalier corse : Mais, bourreau, tu n’écoutas pas !
Et la deuxième partie est commencée avec le Pas humain, publié en 1898.
Il s’exhale de son volume une bonne odeur d’herbe et de blé mûr, et sa poésie a le charme de tout ce qui est sincère et humain.
Malgré les difficultés qui se présentoient dans un Discours dont le but est de développer le chaos des temps, de suivre, pour ainsi dire, pas à pas la marche de la Sagesse divine, de rapprocher les événemens pour en faire connoître les ressorts & le terme, de présenter enfin le tableau du genre humain dans sa naissance, dans ses erreurs, dans ses crimes, dans le progrès de ses lumieres, dans sa législation, dans la réformation de ses mœurs, dans les révolutions des Empires ; le génie de Bossuet est toujours égal au sujet qu’il embrasse, & embellit les objets que leur propre grandeur sembloit mettre au dessus de l’esprit de l’homme.