Ou nous marchandons tout à un homme, ou nous ne lui marchandons rien. […] Or, que fait un homme qui s’engoue ? […] Il y a tant de relations imitatives qui nous échappent et qui frappaient vivement les premiers hommes ! […] homme ou enfant, esprit humain, race, et quelle race ou autre chose ? […] Quelle autorité que cet homme !

Qui donc étudiera ce système, sinon quelque homme vivant et mêlé à d’autres hommes vivants ? […] Car d’homme à homme, il est des garanties, quand ce ne serait que l’honneur qui empêche que nos ennemis ne nous portent certains coups. […] Seulement, savez-vous le secret de cet homme ? […] Ils ont été des hommes de lettres accomplis. […] La nature ne fait-elle pas de l’homme, suivant les milieux où son action se déploie, autant d’hommes différents qu’il y a de variétés en zoologie ?

Les hommes complètent le tableau. […] Mais cela n’a pas changé l’existence matérielle des hommes. […] Dix années des hommes mortels sont pour elle comme un jour. […] « L’homme de ce siècle, dit M.  […] Plus est visible dans la destinée de l’individu l’action des lois générales, plus l’homme individuel incarne de ce qui vit dans tous les hommes, et plus l’un et l’autre sont attrayants pour le poète.

Rousseau, interrogé par son amie, commence par rechercher de quelle vertu et de quel bonheur il peut être question pour l’homme social ou civil. […] Ainsi mes bienfaiteurs peuvent mourir ; mais, tant qu’il y a des hommes, je suis forcé de rendre à l’humanité les bienfaits que j’ai reçus d’ellex. […] et l’homme qu’il se propose en exemple n’est-il pas l’homme réel et véritable, et non celui d’un système ou d’un rêve ? […] L’un nous prouve qu’il n’y a point de corps, un autre qu’il n’y a point d’âmes, un autre que l’âme n’a nul rapport au corps, un autre que l’homme est une bête, un autre que Dieu est un miroir. […] est-ce un disciple de Montaigne, et a-t-il pour objet de ravaler l’homme, après nous l’avoir montré d’abord dans son plus beau cadre ?

J’ai tâché de rendre ce livre plus digne de l’approbation que des hommes éclairés ont bien voulu lui accorder. […] Lorsque Pascal a écrit : L’homme est un roseau, le plus faible de la nature, mais c’est un roseau pensant , un critique séparant la première phrase de la seconde, aurait pu dire : Savez-vous que Pascal appelle l’homme un roseau pensant ? […] De quoi les hommes n’ont-ils pas abuse ? […] Je dirai plus, les progrès des sciences rendent nécessaires les progrès de la morale ; car, en augmentant la puissance de l’homme, il faut fortifier le frein qui l’empêche d’en abuser. […] Il est peut-être à propos de remarquer que les hommes qui, depuis quelque temps, forment un tribunal littéraire, évitent, en citant nos meilleurs auteurs français, de nommer J.