Nous n’en parlons que pour réfuter une erreur qui se trouve dans presque tous nos Dictionnaires Historiques, où l’on attribue à celui-ci la comparaison des Loix Romaines avec celles de Moïse, qui appartient certainement au premier.
L'Auteur n'a pas su toujours distinguer le vrai d'avec le faux, l'intéressant d'avec l'inutile, l'abondance du style d'avec la prolixité toujours ennemie du genre historique.
Et voilà un fait qui n’a pas seulement un intérêt historique, mais qui jettera de la lumière sur la nature même et les nécessités de la critique professionnelle. […] En matière de critique du passé, il faut surtout de la science, une science digérée et judicieuse, capable de situer et d’apprécier les écrivains à leur place historique et dans leur ordre littéraire. […] On me dira : « Ce que vous appelez la critique professionnelle, pourquoi ne l’appelez-vous pas la critique historique ? […] Ici notre critique historique, morale, philosophique, devient une critique scolastique. […] Mais il fallait les puissances conjuguées du romantisme et de la résurrection historique, il fallait Chateaubriand et Michelet, pour qu’en France la littérature s’annexât ce magnifique domaine.
Frédéric Plessis, n’en cultivait pas moins la poésie sous une forme historique et savante.
Ces documents lui ont été singulièrement utiles pour rectifier ce que le récit du capitaine d’Auverney présentait d’incomplet sous le rapport de la couleur locale, et d’incertain relativement à la vérité historique.