Elles consistent dans un Abrégé de l’Histoire Ecclésiastique, un Dictionnaire portatif des Cas de Conscience, un Dictionnaire portatif pour la Géographie ancienne, un autre Dictionnaire portatif pour l’Histoire ancienne, &c.
On a de lui une Histoire très-estimable, & très peu connue des anciens Poëtes Provençaux, appelés Troubadours ou Trouveyres, imprimée à Lyon en 1575. Ces Vies, au nombre de soixante-seize, peuvent jeter un grand jour sur l’Histoire de notre ancienne Littérature.
Si son Histoire d’Angleterre n’étoit pas si partiale ; si l’Historien se consumoit moins en conjectures peu vraisemblables ; si sa plume n’étoit pas féconde en déclamations contre les Catholiques : cette Histoire seroit peut-être la meilleure qui ait été faite, sans excepter celle de M.
Ruffi, [Louis-Antoine de] né à Marseille en 1657, mort dans la même ville en 1724, n'est guere connu que de ses Compatriotes, & n'est Auteur que de quelques Ouvrages qui peuvent servir de matériaux à une Histoire de Marseille. […] Mais ces sortes de Compilateurs sont pour la composition de l'Histoire, ce que sont les Tailleurs de pierre dans la construction des édifices ; ils contribuent à l'exécution du plan, & on ne loue jamais que l'Architecte.
Dans son Histoire des Traductions Françoises de l’Ecriture-Sainte, & dans son Histoire & Abrégé des Ouvrages Latins, Italiens & François, publiés pour & contre la Comédie & l’Opéra, on rencontre des choses instructives & curieuses, qui doivent faire pardonner les défauts du style, dont ces deux Ouvrages ne sont pas exempts.