Ce mystique devait écrire l’histoire du Mysticisme. […] Cette histoire ne tentera-t-elle pas le travailleur sévère et rare qu’est M. […] L’histoire de M. […] Oyez l’histoire de L’Effort ou les Mauvais Petits Intellectualistes. — C’est la tactique de Berquin. […] C’est un livre d’histoire contemporaine, de la plus actuelle, de la plus urgente.
Par leur talent et leur autorité ils provoquent tous les deux l’étude et la critique ; par leur œuvre et leur ascendant, ils appartiennent tous les deux à l’histoire et à la science. […] Qu’il rédige sa Théodicée, ou qu’il achève l’histoire de Mme de Longueville, il a dès à présent fourni au peintre et au critique tout ce que le peintre et le critique peuvent lui demander. […] sur ce que toutes les idées se réduisent à deux, celle du fini et celle de l’infini. — Il contredit toutes les habitudes françaises, il dément toutes les siennes, il se fait disciple de Hegel, en déclarant que la méthode expérimentale ne convient pas à la philosophie de l’histoire, qu’il faut, pour la construire, trouver a priori les idées fondamentales de la raison, que ces idées ont dû passer dans les faits, que les grandes périodes de l’histoire les représentent, et qu’on ne peut trouver en histoire, comme en physique, que le fini, l’infini et leur rapport. — Il s’apprête des embarras graves, en jetant imprudemment à chaque page des phrases panthéistes ; en disant par exemple que la création25 est fort aisée à comprendre et que Dieu créa le monde comme nous créons nos actions, « qu’il crée parce qu’il est une force créatrice absolue, et qu’une force créatrice absolue ne peut pas ne pas passer à l’acte. » On se souvient encore de la manière dont il absolvait l’industrie, la guerre, la philosophie, la géographie, et beaucoup d’autres choses. […] Les vérités moyennes sont celles qui appartiennent à la conversation et non à la science, qui sont du domaine de tous et non du domaine de quelques-uns, qu’on entend et qu’on aime, non parce qu’on est un homme spécial, mais parce qu’on est un homme bien élevé : telles sont les questions de morale ordinaire, d’art, de politique, d’histoire. […] Introduction à l’histoire de la philosophie, cours de 1828, p. 146.
Il l’est à la façon d’un homme qui a eu, dans l’ordre du temps, l’héroïque initiative d’écrire l’histoire qu’il a écrite, — le premier de tous et à la première heure, les pieds et la main encore dans les flammes de cette histoire qui, désormais, dans le souvenir des hommes, ne s’éteindra plus ! […] c’est là un immense bonheur pour un historien d’écrire le premier une histoire qui n’existait pas hier, comme du Camp a écrit la sienne quand tout en brûlait et en fumait encore… Pour un historien, il n’y a pas de bonheur plus grand. Je ne parle pas de l’intrépidité de l’historien, qui a égalé le courage des plus intrépides quand il a osé écrire cette histoire terrible sous les cent mille fusils qui l’ajustent déjà, en attendant l’heure de tirer, qu’avec son coup d’œil d’historien il doit voir venir ! Je ne parle pas de la bravoure ni du talent de cette histoire. […] Si nous sommes destinés à continuer la monstrueuse histoire dont les premières vêpres ont été chantées, tout le pétrole des millions d’Omars qui brûleront les bibliothèques ne brûleront pas l’Histoire qui parle par la bouche (on ne nous enlèvera pas celle-là !)
Il étudiait la métaphysique, l’histoire, les lettres. […] C’est Geoffroy Rudel ; son histoire sera très courte. […] Sa littérature ne peut-elle pas aussi déposer de son histoire ? […] L’histoire y paraît déjà politique, sous des formes très naïves. […] Ensuite il écrivit l’histoire de saint Louis.
Place de Jésus dans l’histoire du monde. […] Bien au-delà des confins de l’histoire, sous sa tente restée pure des désordres d’un monde déjà corrompu, le patriarche bédouin préparait la foi du monde. […] Ce grand livre une fois créé, l’histoire du peuple juif se déroule avec un entraînement irrésistible. […] Ce n’est qu’à partir du IIIe siècle, quand le christianisme est tombé entre les mains de races raisonneuses, folles de dialectique et de métaphysique, que commence cette fièvre de définitions, qui fait de l’histoire de l’Église l’histoire d’une immense controverse. […] Le Cumæum carmen (v. 4) était une sorte d’apocalypse sibylline, empreinte de la philosophie de l’histoire familière à l’Orient.