Ainsi, chevalerie sentimentale, esprit armé en guerre, placage mondain : telles sont les trois phases par où madame de Girardin a passé, et qui ont tour à tour marqué, dans son talent très réel d’ailleurs, leur date et leur trace. […] Sainte-Beuve y entrait, non pas en révolutionnaire ou en vainqueur, mais en diplomate spirituel et habile, préférant un bon traité de paix à une guerre inutile ou ruineuse. […] Corneille la politique et la guerre ? […] Le beau moment du dix-septième siècle dans la guerre et les lettres ! […] Déclarant la guerre à toutes les maladies morales qui avaient conduit la société au bord de l’abîme, M.
Celle-là n’a jamais craint d’escalader les hauteurs difficiles de la religion ; le ciel lui appartient, comme l’enfer, comme la guerre, comme l’Olympe, comme la volupté. […] On peut dire que toute la société est en guerre contre lui. […] Si les innombrables aquarelles relatives à la guerre d’Orient ne nous avaient pas montré la puissance de M. […] Et les enfants qui jouent à la guerre ! […] J’ai remarqué chez plusieurs enfants la croyance que ce qui constituait une défaite ou une victoire à la guerre, c’était le plus ou moins grand nombre de morts.
Son égoïsme naturel le préserva toujours de ces mouvements de passion qui sont si funestes à l’équilibre d’une existence tranquille : en 1813, il offrit un sabre d’honneur à l’un de ses amis qui allait combattre Napoléon, mais lui-même, il évita le dangereux et fatigant héroïsme de la guerre nationale. […] Il a vu la guerre. […] En regardant autour de soi, même d’un œil désintéressé et prévenu, on ne peut pas ne pas voir la mort, la maladie, la guerre, le crime, le vice et la bêtise. […] Qui donc, en effet, prétendra que l’état de guerre, dans lequel nous vivons, soit un bien et soit conforme à la religion de paix que devrait être le christianisme ? […] « J’estime qu’il faut faire pour la guerre, loi criminelle de l’humanité, ce que nous devons faire pour toutes nos lois criminelles : les adoucir, en rendre l’application aussi rare que possible, tendre de tous nos efforts à ce qu’elles soient inutiles.
Il n’est pas à croire qu’il ait visité Londres en 1782 ; on était alors en guerre avec l’Angleterre.
Qui plume a guerre a.