Son Théatre des Grecs nous a procuré plusieurs autres Théatres étrangers, mais tres-éloignés du mérite du sien. […] Ce qu’on peut lui reprocher, n’est pas son admiration pour les Tragédies Grecques, mais trop de penchant à détruire les nôtres. […] Brumoy, que celles de la langue des Grecs.
Les Dissertations de la Motte sont bien écrites, & contiennent des observations utiles ; mais il jugeoit un Poëte Grec, & il n’entendoit pas le Grec. […] Il est tems de venir à présent aux traductions du Poëte Grec. […] Toutes les fleurs du Poëte Grec se fanent entre ses mains. […] Brumoi, que nous pouvons en quelque sorte sans sçavoir le Grec gouter les chefs-d’œuvre de cette Langue. […] Les Muses Latines furent filles des Muses Grecques.
Cependant, à Paris, Ronsard se gorgeait de grec et de latin. […] Il ouvre sa capitale à tous les étrangers, particulièrement aux Grecs. […] Rambaud, annonçait un désastre à l’empereur grec. […] Il recula devant le moulinet du héros grec. […] Toutes les cités grecques ont tenu à consacrer l’effigie du dieu.
Les Grecs se contentoient de leur langue ; les Romains n’apprenoient que le grec : aujourd’hui l’homme de lettres ajoûte souvent à l’étude du grec & du latin celle de l’italien, de l’espagnol, & sur-tout de l’anglois. […] On sait quel merveilleux ridicule regne dans l’ancienne histoire des Grecs. […] Il faut avouer que l’histoire ne commence pour nous qu’aux entreprises des Perses contre les Grecs. […] La fête d’Arion porté sur un dauphin, se célébroit chez les Romains comme chez les Grecs. […] Les Grecs & les Romains augmenterent le nombre de leurs dieux par des apothéoses ; les Grecs divinisoient les conquérans, comme Bacchus, Hercule, Persée.
Excellent critique, incomparable pour le grec, et ne le cédant à aucun pour le latin, ses remarques sur les anciens auteurs sont des trésors. […] Le latin de Casaubon est en général aisé, naturel, et le grec de son journal se compose en grande partie de locutions proverbiales, de centons de morale, ou de phrases du Nouveau Testament. […] Je le sais bien, et c’est précisément ce qui me touche en Casaubon : il est resté le plus naturel des hommes sous son latin bariolé de grec et d’hébreu. […] Que de peine n’a-t-il pas à trouver dans tout le Midi un imprimeur qui ait des caractères grecs pour son Athénée ? […] s’écrie-t-il (en grec), ils me l’ont pris, ils me l’ont gâté » ; et il se lamente.