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1353. (1863) Nouveaux lundis. Tome I « Lettres de Madame de Sévigné »

Une autre question qui ne porte plus tant sur l’écrivain que sur la femme elle-même, est celle-ci : Aucun des traits du caractère et de la physionomie de Mme de Sévigné est-il sensiblement modifié par l’impression générale que laisse la nouvelle lecture ? […] Venons-en à ce qui est nouveau, aux endroits inédits, l’ai prévenu qu’en générales sont moins brillants et moins à découper qu’à reconnaître sur place et à rejoindre en leur lieu : ce sont des suites, des liaisons, des fils déplus dans la trame plutôt que des morceaux.

1354. (1895) Histoire de la littérature française « Première partie. Le Moyen âge — Livre I. Littérature héroïque et chevaleresque — Chapitre IV. Poésie lyrique »

Il se forma d’autres genres selon la forme choisie, et selon la nature des accessoires employés pour particulariser le thème général : la séparation des amants, avertis du lever du jour par l’alouette, et plus tard parle veilleur, constitua l’aube, la rencontre d’un chevalier et d’une bergère, qui souvent le refuse et parfois l’accepte, forma la pastourelle, dont les rythmes furent particulièrement vifs et gracieux. […] Avec cette strophe et la pièce qui la contient ce sont les idées générales qui font leur entrée dans notre littérature : nous mettons le pied dans la voie qui mène à Malherbe.

1355. (1887) Les contemporains. Études et portraits littéraires. Troisième série « Gaston Paris et la poésie française au moyen âge »

Ce travail est un de ceux qui nous montrent le mieux comment l’examen d’une question très particulière peut servir à l’éclaircissement de questions essentielles et très générales, et quel rapport il peut y avoir entre l’effort obscur d’un vieil archiviste acharné sur quelque manuscrit poudreux et l’œuvre glorieuse d’un Mommsen ou d’un Renan. […] Gaston Paris n’expose que des idées générales, de celle qu’il consacre, par exemple, aux Origines de la littérature française ?

1356. (1897) Le monde où l’on imprime « Chapitre III. Grands poètes : Verlaine et Mallarmé, Heredia et Leconte de Lisle » pp. 27-48

Différent, ils le soupçonnent méprisant, et, voulant imiter ce qu’ils devinent, se fabriquent des partis pris : cependant qu’il n’est pas sorti de sa générale bonté, même pour les fustiger, ces petits. […] Cette liberté acquise du vers, il l’envisage comme bonne aux instrumentistes de fantaisie, pour la musique de qui il est inutile de déranger les « grandes orgues générales et séculaires, où s’exalte l’orthodoxie ».

1357. (1904) Prostitués. Études critiques sur les gens de lettres d’aujourd’hui « Chapitre XI. Quelques philosophes »

Mais l’important c’est que l’effort de réduire l’inconscient universel en inconscient humain est chez Maeterlinck une tendance assez générale pour recevoir le noble nom de méthode. […] Quand Buffon recommande d’employer toujours les termes les plus généraux, il éteint l’écriture pour laisser au style toute la valeur.

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