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993. (1874) Premiers lundis. Tome II « Hippolyte Fortoul. Grandeur de la vie privée. »

D’ailleurs, il était paisible, confiant et bon ; il se jetait dans l’imprévu avec cette insouciance naturelle aux êtres qui ne croient pas que le mal puisse exister ; il ne se plaignait pas de la fortune, qui l’avait exposé aux chances les plus dures, et il remerciait la nature des instincts qu’elle lui avait donnés et des trésors de jouissances inconnues qu’elle avait renfermés dans son âme.

994. (1863) Molière et la comédie italienne « Chapitre IV. Le théâtre des Gelosi » pp. 59-79

Une fois à Naples, le capitaine, oubliant ses promesses, y demeura trois ans, Cinthio, n’en recevant point de nouvelles, se décida à chercher, et avec une meilleure fortune, un mari à sa sœur.

995. (1835) Mémoire pour servir à l’histoire de la société polie en France « Chapitre II » pp. 12-29

La marquise de Rambouillet joignait, aux avantages de la naissance et de la jeunesse, une grande fortune.

996. (1781) Les trois siecles de la littérature françoise, ou tableau de l’esprit de nos écrivains depuis François I, jusqu’en 1781. Tome I « Avertissement sur la seconde édition. » pp. 23-54

Assez d’Ecrivains parmi les Philosophes nous ont tracé, par leur exemple, le chemin de la fortune & celui de la célébrité ; nous étions instruits de la route, il ne s’agissoit que de vouloir nous y engager.

997. (1864) William Shakespeare « Deuxième partie — Livre V. Les esprits et les masses »

Un fauteuil rente de dix mille sesterces est une place gracieuse et commode, les gros émoluments font les teints frais et les bonnes santés, on vit vieux dans les douces sinécures bien appointées, la haute finance abondante en profits est un lieu agréable à habiter, être bien en cour cela assoit une famille et fait une fortune ; quant à moi, je préfère à toutes ces solidités le vieux vaisseau faisant eau où s’embarque en souriant l’évêque Quodvultdeus.

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