On peut dire qu’il a traité fort heureusement un sujet qu’il n’eût peut-être point fallu traiter. […] Ce n’est pas, du moins, un Roman fort d’intrigue. […] Heureusement l’épouse est plus forte que l’époux n’est prudent : & Julie meurt tout à propos pour esquiver de nouvelles épreuves. Elle écrit, ayant la mort dans le sein, une lettre fort longue à S. […] Voilà certainement des passions fortes dans leur principe, & la plupart terribles dans leurs effets.
Quelles que soient les différences réelles et historiques qui séparent la civilisation des États-Unis de la civilisation européenne, il faut convenir maintenant que la première de ces civilisations est très avancée, très développée, et fort capable en mainte question de jeter un grand jour sur la seconde, de laquelle elle peut sembler à beaucoup d’égards comme un cas particulier simplifié et anticipé. […] La première, la centralisation gouvernementale, lui paraît salutaire et nécessaire à la force d’un État, au maintien de son unité ; elle existe aux États-Unis plus forte qu’on ne croit, trop forte même dans beaucoup d’États selon lui ; elle existe à côté de la décentralisation administrative la plus éparse. […] Il faudrait remonter fort loin pour trouver parmi nous un livre de science et d’observation politique, qui ait à ce point éveillé et satisfait l’attention des penseurs.
Le nez un peu fort, aux arêtes accentuées, aurait occupé Grandville, qui, à toute force, voulait trouver dans chaque homme la ressemblance d’un animal, car il aurait évoqué dans son cerveau l’idée d’un svelte et fringant cheval arabe. […] Francisque Sarcey Les Deux Douleurs sont dans leur ensemble une œuvre de théâtre fort médiocre. — Je conviendrai aisément que M. […] Mais ce n’est plus fort rare aujourd’hui, et tous les jeunes poètes de l’école à laquelle il appartient ne le lui cèdent point à cet égard. […] C’est un devoir d’élève de rhétorique, assez fort en vers latins, qui pille
Antipas cependant ne le gêna jamais, quoique Jésus s’exprimât quelquefois fort sévèrement sur son compte 905. […] Les incrédules étaient alors fort curieux de ces sortes de prestiges 907. […] Il y avait le « pharisien bancroche » (Nikfi), qui marchait dans les rues en traînant les pieds et les heurtant contre les cailloux ; le « pharisien front-sanglant » (Kisaï), qui allait les yeux fermés pour ne pas voir les femmes, et se choquait le front contre les murs, si bien qu’il l’avait toujours ensanglanté ; le « pharisien pilon » (Medoukia), qui se tenait plié en deux comme le manche d’un pilon ; le « pharisien fort d’épaules » (Schikmi), qui marchait le dos voûté comme s’il portait sur ses épaules le fardeau entier de la Loi ; le « pharisien Qu’y a-t-il à faire ? […] Quand il dînait chez eux, il les scandalisait fort en ne s’astreignant pas aux ablutions d’usage. « Donnez l’aumône, disait-il, et tout pour vous deviendra pur 932. » Ce qui blessait au plus haut degré son tact délicat, c’était l’air d’assurance que les pharisiens portaient dans les choses religieuses, leur dévotion mesquine, qui aboutissait à une vaine recherche de préséances et de titres, nullement à l’amélioration des cœurs.
Elle regarde la vie campagnarde, la chasse, la pèche, et même, il faut l’avouer, l’agriculture, dont il est fort pardonnable à une femme du grand monde de n’être pas charmée. […] Ces trois lettres, fort étendues et que l’auteur a intitulées Discours, sont ce que Balzac a écrit de plus intéressant et a le mieux écrit27. […] L’appréhension de lui déplaire était la seule chose que craignait l’armée romaine ; jamais les soldats ne méprisèrent autant l’ennemi et ne redoutèrent si fort leurs chefs ; jamais ne furent tous ensemble si ders et si dociles, ne se débordèrent avec tant d’impétuosité à la campagne, et ne reprirent leur place dans le camp avec moins d’apparence d’en être sortis. […] Tant que leur éloquence, pour user des termes de Varron, a senti les aulx et les oignons, on n’en devait rien attendre de fort exquis.