Union de la forme scénique traditionnelle à la conception novatrice.
Quelque manifestation de la réalité que l’on considère, il apparaîtra que cette forme quelconque doit son existence à un état d’antagonisme entre deux tendances d’une même force.
Cette Minerve est svelte, sa tête est bien coëffée et son casque de bonne forme.
La précipitation n’est d’ailleurs qu’une autre forme de la paresse.
Plus tard, Guillaume de Humboldt, le diplomate, le fit réédifier sous la forme d’une immense tour qui portait aux quatre angles d’autres tourelles, et qui conservait au manoir royal sa physionomie féodale. […] En passant le long des côtes des îles Canaries, Humboldt croyait voir des formes de montagnes depuis longtemps connues et situées sur les bords du Rhin, près de Bonn, tandis que les espèces de plantes et d’animaux changent avec le climat et varient encore d’après l’élévation ou l’abaissement des lieux. […] On devait espérer qu’au sommet du cratère d’un volcan, Humboldt poursuivrait plus particulièrement ses recherches géologiques, et il le fit avec grand succès, car il rassembla dans cette occasion de nouveaux matériaux pour les observations et les explications qu’il devait produire plus tard sur l’influence des volcans dans la forme du globe et la production des tremblements de terre. […] Le sol sur lequel, nous, hommes, nous voyageons dans la joie et dans la peine, est ce qu’il y a de plus variable ; c’est la destruction et la reproduction qui se succèdent avec une incessante activité ; il est régi par une force qui organise et moule la matière informe, qui enchaîne la planète à son soleil, qui donne à la masse froide et inerte le souffle vivifiant de la chaleur, qui renverse violemment ce qui a l’apparence de la perfection et que l’homme, dans l’étroitesse de sa portée, est obligé d’appeler grand ; enfin qui substitue incessamment les nouvelles formes aux anciennes.