Le monde est toujours juste ; il devine le fond des cœurs.
XLVIII À mesure que nous descendions vers le fond de la vallée profonde et déserte qu’ombragent le temple de Thésée, le Pnyx, l’Aréopage et la colline des Nymphes, nous découvrions une plus vaste étendue de la ville moderne qui se déployait sur notre gauche, semblable en tout à ce que nous avions vu ailleurs.
Aragon, un italien, fait une étude psychologique des grands politiques, et arrive avec Schopenhauer à la conclusion que ces hommes sont dépourvus de génie proprement dit et que c’est le démon qui fait le fond de leur caractère.
Mais, longtemps avant cette époque, le monde a peut-être présenté un aspect tout différent ; les continents primitifs, formés de couches de sédiment plus anciennes que toutes celles que nous connaissons, peuvent être aujourd’hui passés à l’état métamorphique, ou peuvent dormir au fond des océans qui les recouvriront à jamais.
Ce n’est qu’une question de niveau ; et comme les îles sont toujours des points culminants du fond de la mer, partout où il n’existe aucun îlot ou aucun récif, mais, au contraire, des mers partout également profondes, il est probable qu’un changement de niveau ferait apparaître un continent plus ou moins étendu de terres basses et unies, plutôt que des archipels, toujours profondément accidentés.