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763. (1903) Le mouvement poétique français de 1867 à 1900. [2] Dictionnaire « Dictionnaire bibliographique et critique des principaux poètes français du XIXe siècle — D — Delair, Paul (1842-1894) »

. — Le Fils de Corneille, à-propos en vers (1881). — Les Contes d’à présent (1881). — L’Aîné, drame en cinq actes (1883). — Le Centenaire de Figaro, à-propos (1884). — Apothéose, un acte, en vers, à propos de la mort de Victor Hugo (1885)

764. (1781) Les trois siecles de la littérature françoise, ou tableau de l'esprit de nos écrivains depuis François I, jusqu'en 1781. Tome IV « Les trois siecles de la littérature françoise.ABCD — S. — article » pp. 262-263

Son fils composa plus de Libelles que d'Ouvrages purement littéraires ; son style, en général, est de la derniere bassesse.

765. (1862) Portraits littéraires. Tome II (nouv. éd.) « Molière »

Son père, qui, outre son état, avait la charge de valet-de-chambre-tapissier du roi, destinait son fils à lui succéder, et le jeune Poquelin, mis de bonne heure en apprentissage dans la boutique, ne savait guère à quatorze ans que lire, écrire, compter, enfin les éléments utiles à sa profession. […] Il est à remarquer aussi combien ces quatre ou cinq esprits étaient de pure bourgeoisie et du peuple : Chapelle, fils d’un riche magistrat, mais fils bâtard ; Bernier, enfant pauvre, associé par charité à l’éducation de Chapelle ; Hesnault, fils d’un boulanger de Paris ; Poquelin, fils d’un tapissier ; et Gassendi leur maître, non pas un gentilhomme, comme on l’a dit de Descartes, mais fils de simples villageois. […] Sans doute Mascarille, tel qu’il apparaît d’abord, n’est guère qu’un fils naturel direct des valets de la farce italienne et de l’antique comédie, de l’esclave de l’Épidique, du Chrysale des Bacchides, de ces valets d’or, comme ils se nomment, du valet de Marot ; c’est un fils de Villon, nourri aussi aux repues franches, un des mille de cette lignée antérieure à Figaro : mais, dans les Précieuses, il va bientôt se particulariser, il va devenir le Mascarille marquis, un valet tout moderne et qui n’est qu’à la livrée de Molière.

766. (1825) Racine et Shaskpeare, n° II pp. -103

Je lui demande quel âge à son fils, et je calcule à part moi à quelle époque ce fils paraîtra dans le monde et fera l’opinion. […] Je respecte infiniment ces sortes de Classiques, et je les plains d’être nés dans un siècle où les fils ressemblent si peu à leurs pères. […] Un des amis de ma famille, auquel j’étais allé rendre mes devoirs dans sa terre, disait à son fils : « Que signifient vos sollicitations éternelles et vos plaintes amères contre M. le ministre de la guerre ? […] » Le fils était rouge de colère, et pourtant le père disait un mot qui pour lui était de la dernière évidence : comment mettre d’accord ce père et ce fils ? […] Un de mes voisins vient de renvoyer son abonnement au Journal des Débats (février 1825), parce que son troisième fils est surnuméraire dans un ministère.

767. (1876) Chroniques parisiennes (1843-1845) « LXVII » pp. 264-265

Ils se croient les fils de Voltaire, et ils ne sont que les imitateurs d’Alfred de Musset.

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