Diderot, dans quelques-uns de ces endroits, se reproche de marcher sur les brisées de Marivaux ou de Crébillon fils ; mais il a bien autrement de profondeur, de réalité et de goût ; Crébillon fils toutefois, dans ses ouvrages, plus estimables qu’on ne le croit communément, a tracé plus d’une analyse de cœur ingénieuse et civilisée qui soutiendrait assez bien le parallèle avec quelques passages de Diderot. […] Nous nous assîmes sur des chaises de paille dans l’antichambre de son fils, où nous n’avions qu’un quart d’heure à passer.
Le fils et la mère sont en guerre ouverte. […] ne démêle-t-on pas un besoin secret d’encouragement, dans cette tendresse suppliante, dont Henri IV, son père, et Louis XIV, son fils, furent si éloignés, dans le sentiment de leur force et de leur gloire ? […] Jean Marot avait été le poète attitré d’Anne de Bretagne Clément Marot, fils de Jean, le poète de Marguerite, sœur de François Ier.
Dix-huit auteurs ont concouru à l’œuvre poétique, savoir : le duc de Montausier, les sieurs Arnault Dandilly père et fils, Conrart, madame de Scudéry, Malleville, Colletet, Hubert, Arnaut de Corneille, des Réaux Tallemant, Martin, Gombeau, Godeau, le marquis de Briote, Montmor, Desmarets et deux anonymes. […] Quelques années avant, elle avait perdu, comme nous l’avons dit, son second fils, mort de la peste entre ses bras. […] En 1654 elle perdit son fils ainé, tué à l’âge de 31 ans, à la bataille de Nortlingen.
Pierre François Guyot Desfontaines étoit de Rouen, fils d’un conseiller au parlement. […] Sentant le hart de cent pas à la ronde ; Au demeurant, le meilleur fils du monde. […] Racine, fils, laquelle contenoit un grand éloge de Piron.
Tout fils qu’il est, comme nous, de cette pénétrante et éparpillante civilisation qui tend de plus en plus à se substituer à toutes les patries, et qui éteindra un de ces jours jusqu’aux sons du cor de l’enfant des Alpes, l’auteur des Hirondelles a entendu, dans sa pensée, ce Ranz, qui n’était pas ailleurs, des montagnes de la Judée muette, et il en a mis l’écho dans des vers capables de donner le mal du pays aux âmes lâches qui ne l’éprouvent plus. […] Les vers de Louis Wihl, ces vers, fils de la Bible et ressemblant à la Bible comme des enfants amoureusement faits ressemblent à leur mère, peuvent se lire après la Bible et ne pas tomber dans le néant où le rapprochement de la Bible fait tomber toute imitation qu’on fait d’elle. […] Louis Wihl, dans tout l’azur de cette fantaisie qu’il roule autour de sa pensée, a des traits vibrants de Juvénal et de vieilles foudres de prophètes ; mais, au point de vue de la pure fantaisie, de l’humour, de l’ironie légère, il est certainement au-dessous d’Henri Heine, ce fils du clair de lune bleuâtre, de la rose et du rossignol.