Enfin, voici deux autres diplomates, hommes très distingués, mais à des titres très différents ; car Donoso Cortès, ce Joseph de Maistre espagnolisé, ce Joseph de Maistre de profond devenu sonore, est plus près de la gloire, cette fille du vulgaire, que le comte Racsynzki, qui est resté toute sa vie dans la haute et mystérieuse sphère de son action, d’où l’on veut le descendre dans le jour commun de la publicité. […] Et c’est alors que la diplomatie, fille de la vanité et du besoin, aura suffisamment vécu.
C’était un temps où l’on ne faisait pas quatre pas dans un menuet sans saluer jusqu’à terre, et où Louis XIV tirait son chapeau aux filles de chambre. […] Malgré le fléchissement des mœurs, l’abbé d’Olivet reste toujours, il est vrai, autant que Pélisson, l’homme de sa corporation littéraire, parlant d’elle devant elle, ce qui rappelle le mot si comique de Vernet dans le Père de la Débutante : « Ma fille, dites donc quelque chose de Monsieur à Monsieur !
La Petite fille qui joue avec son chat qu’elle a enveloppé dans un des coins de son mantelet, mérite l’attention par sa vie, sa mignardise et l’élégance de son ajustement.
C’est une fille de bonne maison qui ne hait pas les paillettes sur sa basquine, les perles dans ses cheveux, les riches guipures sur son épaule, l’ambre et le benjoin dans sa cassolette.
Le testament également retrouvé d’Audibert de Noves, qui mourut jeune comme sa fille, parle de Laure, sa fille aînée, à laquelle il lègue 6 000 liv. tournois pour sa dot. […] Hugues de Sades avait vingt ans, Laure seize ans ; outre la dot de 6 000 liv. tournois, Ermessende donne à sa fille Laure une robe de soie verte, sans doute la même dont elle était vêtue dans l’église de Sainte-Claire le jour de fête du 6 avril, quand elle se montra pour la première fois à Pétrarque. […] Pétrarque se réfugia au château fort de Capranica, chez le comte d’Anguillara, qui avait épousé une des filles d’Étienne Colonna. […] XXII Rienzi était né à Rome d’un cabaretier et d’une lavandière ; mais on assurait que cette lavandière était d’un sang impérial, fille d’un bâtard de l’empereur Henri VII. […] Rienzi cita les nobles à son tribunal ; un jeune homme de la maison des Ursins, qui venait d’épouser quelques jours avant une fille des Alberteschi, fut arraché de son palais et pendu aux fenêtres du Capitole, sous les yeux de sa nouvelle épouse.