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341. (1835) Mémoire pour servir à l’histoire de la société polie en France « Chapitre XXVII » pp. 298-304

Madame de Sévigné écrivait à sa fille, le 6 décembre 1671 : « Madame de Richelieu est assez bien placée ; si madame de Scarron y a contribué, elle est digne d’envie. […] Madame de Sévigné écrivait à sa fille, le 25 décembre 1671 : « Voilà madame Scarron qui a soupé avec nous.

342. (1733) Réflexions critiques sur la poésie et la peinture « Première partie — Section 25, des personnages et des actions allegoriques, par rapport à la poësie » pp. 213-220

Paris y paroissoit comme le pere de trois filles qu’il vouloit marier, et ces trois filles étoient les trois principaux quartiers de la ville de Paris, l’université, la ville proprement dite et la cité, que le poëte avoit personifiez.

343. (1863) Cours familier de littérature. XVI « XCIVe entretien. Alfred de Vigny (1re partie) » pp. 225-319

Kitty Bell, à sa fille, qui montre un livre à son frère. […] — Je vous ai défendu de rien accepter, ma fille, et rien surtout de ce pauvre jeune homme. — Quand donc l’avez-vous vu, mon enfant ? […] — Il faut le garder, ma fille ! […] Ma fille ! ma fille !

344. (1888) Journal des Goncourt. Tome III (1866-1870) « Année 1867 » pp. 99-182

» Ce soir, aux Champs-Élysées des filles causaient près de moi sur des chaises : « Laisse donc, dit l’une, je suis franche. […] On part, la Madeleine, Burty, une chanteuse, la Gonetti, une fille toute ronde, qui a mis avec bonheur de gros souliers pour la partie de campagne. […] * * * — Jamais un homme, si riche qu’il soit, n’achètera un bel enfant, une belle petite fille, pour avoir sous les yeux un chef-d’œuvre de nature, de l’art de Dieu. […] Nos yeux, au milieu de tout ce monde, ne se reposent et ne se consolent que sur une famille espagnole au grand complet : la grand-mère, la mère et trois petites filles. […] Puis elle nous promène dans le château, nous faisant voir sa chambre, son cabinet, tout pleins de lumière ensoleillée, et tout amusants d’un encombrement de petits meubles à ses goûts, de commodes de petites filles et d’armoires pour les gâteaux de ses chiens.

345. (1862) Cours familier de littérature. XIV « LXXXIVe entretien. Considérations sur un chef-d’œuvre, ou Le danger du génie. Les Misérables, par Victor Hugo (2e partie) » pp. 365-432

Victor Hugo, qui a, dit-on, une charmante épouse, des fils de talent, des filles de vertu dans sa famille, voulût accorder leur main aux fils ou aux filles de son héros Jean Valjean, si Jean Valjean, malgré son trésor dont le premier centime était l’argenterie de son évêque ou la pièce de quarante sous du pauvre enfant qui lui avait servi de guide, était de condition égale à la condition d’un honnête homme de génie. […] Amenez-lui un frère de Lacenaire, converti en un Jean Valjean philanthrope, et vous verrez s’il lui donnera sa fille, et s’il jouera ses enfants et le renom si pur de sa famille à ce croix ou pile du réformateur ! […] Jean Valjean peut gagner tous les millions qu’il voudra dans ses manufactures, il peut protéger les filles, doter les enfants, etc. ; maire de sa bourgade, il peut se relever à la sublimité vertueuse du repentir, se vouer lui-même à l’infamie pour écarter le soupçon de la tête d’un coupable : il ne sera jamais que le scélérat mille fois relaps, debout dans la nuit, sa massue à la main sur la tête de son bienfaiteur, indécis, comme dit l’écrivain, prêt à frapper s’il s’éveille, et finissant par ne pas frapper parce qu’un cadavre l’accuserait plus que l’hôte endormi ! […] Il pensait, certes, bien autrement quand il écrivait, dans sa verte et pure jeunesse, l’ode sur Louis XVII, ou celle sur les filles de Verdun ! […] Quelquefois, à une heure assez avancée de la nuit, si les deux vieilles filles ne dormaient pas, elles l’entendaient marcher lentement dans les allées.

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