Écoutez ces quelques éjaculations brûlantes où le traducteur hébreu a concentré le feu du cantique dans sa langue : « Je disais : Je t’aime ! […] « Mes jours s’évaporent comme une fumée ; mes os sont consumés comme un tison au feu. […] Ces rochers, les uns debout, les autres couchés, ressemblent, à s’y tromper, à des pierres sépulcrales frappées des derniers feux de la lampe qui se retire. […] J’ai vu sa ville, devenue Un vil monceau de poudre nue, Muette sous un vent de feu, Et le guide des caravanes Attacher le pied de ses ânes Aux piliers du temple de Dieu !
, les bras étendus et prêts à courir au secours. » « Toutes ces peintures vivantes, ajoute-t-il, formées par des acteurs pleins de feu et d’âme, pourraient donner quelque idée de la terreur et de la pitié. » Ainsi la terreur et la pitié, au lieu de naître et de s’accroître à mesure que la pièce se noue, ne sont plus que des secousses subites et inattendues, provoquées par des effets de théâtre. Ce besoin d’acteurs pleins d’âme et de feu pour des peintures vivantes, trahit le penchant croissant du poète à chercher l’effet du poème dans le secours de ceux qui l’interprètent. […] Un génie brillant, le feu de la poésie, les souvenirs de quelque amour de jeunesse, c’est assez pour créer Zaïre. […] Je le compare aux feux d’artifice : il éblouit plus qu’il n’éclaire, il éclaire plus qu’il n’échauffe, et avec la dernière fusée le souvenir s’en évanouit.
Je ne prétends garantir ni adopter toutes les applications qu’il a faites de son talent ; mais il est un procédé, un art général, non seulement une main-d’œuvre, mais un feu sincère qui se fait reconnaître dans tout l’ensemble et qui m’inspire de l’estime. […] Murmurante oseraie, Où le ramier s’effraie ; Saule au feuillage bleu ; Lointains en feu !
Sans doute, il est un peu blessé de l’oubli qu’on a fait de sa brigade dans le rapport sur le combat de Lonato ; mais, indépendamment de cela, il obéit à sa disposition philosophique et assez prudente dès qu’il n’est pas au feu. […] Au clair de lune et par un froid excessif, il fait, accompagné de Joubert, la reconnaissance de l’armée ennemie et observe les lignes des feux sur les différentes hauteurs.
L’œil clair et plein du feu de la précocité, Vous avez prélassé votre orgueil d’architecte Dans des constructions dont l’audace correcte Fait voir quelle sera votre maturité. […] Il a un diamant de gaîté qui rit et lutine de ses feux, et cela le met à part dans l’Heptarchie romantique… La gaîté de M. de Banville rit sans malice.