L’un est la jeunesse dans sa fraîcheur d’impression première ; l’autre peut être la jeunesse encore, mais déjà mûrie au feu des besoins ou des intérêts, et cachant les rides hypocrites de la spéculation dans le plus suspect des sourires. […] Prenez ses œuvres d’imagination : Les Filles de feu, Loreley, La Bohème galante, et comptez les réminiscences !
Ce n’est encore qu’une étincelle, mais elle peut devenir un incendie, et, un jour, mettre tout à feu dans les imaginations et dans les cœurs ! […] Eh bien, c’est cette même voix qui circule et qu’on entend dans les poésies de Bouchor, de ce poète athée qui pleure son dieu, comme Hécube pleurait ses enfants perdus, et que son athéisme rend tour à tour morne ou effaré… Seulement, le tableau effrayant de Jean-Paul ne dure que l’instant d’une page, zigzag de feu terrible qui tombe dans le gouffre sans fond du néant et nous éclaire ce trou vide !
Je ne rallume pas de feux éteints. […] On ne puise pas dans le creux de sa main le feu des étoiles.
Ce n’est pas plus l’ivrogne du bon vieux temps que l’ivrogne, pâle et convulsif, de ce temps-ci, le froid buveur de feu moderne, comme Edgar Poe, qui sombre dans l’ivresse pour fuir la vie, et comme Hégésippe Moreau, qui y trouve la mort. […] Auguste de Châtillon n’était pas de l’école des Matériels qui font feu de toutes pierres et de toutes couleurs dans la poésie contemporaine, orfèvres qui croient que des bijoux consolent de tout, comme leur honnête parent, M.
Elle s’attend à quelque livre de feu, poétique comme le poète qui l’inspire. […] Levallois essaie-t-il d’y allumer la paillette de feu qui l’éclaire, cette vie restera toujours un clair-obscur sublime, et il ne doit pas s’en désoler.