J’ai toujours été étonné de la filiation qu’on essayait d’établir entre Werther et les héros de Byron. […] Il a eu assez à se plaindre de ses semblables pour ne pas essayer de chercher des consolations dans leur société, et quant à la religion, hélas ! […] Ils tentèrent une dernière fois de le bercer de vains rêves, ils essayèrent d’attiser en lui les flammes des espérances. […] Essayez-en, et vous me direz plus tard si vous pensez qu’il soit un cœur qui puisse vivre longtemps, s’il est soumis à cette volupté violente. […] Le charme bouffon que nous avons essayé de décrire avait complètement disparu de son visage.
Le peuple de Paris essaie de donner une forme aux mots grecs ; il prononce : chirurgie et chérugie, panégérique, farmacerie, plurésie, rachétique, rumatisse, cangrène, cataplâsse, cataclisse, etc..
Il tâche, il essaie, il entreprend.
Il essaiera peut-être quelque jour, dans un ouvrage spécial, d’expliquer en détail ce qu’il a voulu faire dans chacun des divers drames qu’il a donnés depuis sept ans.
Or, comme la poésie se superpose toujours à la société, nous allons essayer de démêler, d’après la forme de celle-ci, quel a dû être le caractère de l’autre, à ces trois grands âges du monde : les temps primitifs, les temps antiques, les temps modernes. […] il est. — Revenons donc, et essayons de faire voir que c’est de la féconde union du type grotesque au type sublime que naît le génie moderne, si complexe, si varié dans ses formes, si inépuisable dans ses créations, et bien opposé en cela à l’uniforme simplicité du génie antique ; montrons que c’est de là qu’il faut partir pour établir la différence radicale et réelle des deux littératures. […] La nature et la vérité. — Et ici, afin de montrer que, loin de démolir l’art, les idées nouvelles ne veulent que le reconstruire plus solide et mieux fondé, essayons d’indiquer quelle est la limite infranchissable qui, à notre avis, sépare la réalité selon l’art de la réalité selon la nature. […] Après avoir, dans tout ce qui précède, essayé d’indiquer quelle a été, selon nous, l’origine du drame, quel est son caractère, quel pourrait être son style, voici le moment de redescendre de ces sommités générales de l’art au cas particulier qui nous y a fait monter. […] Ce n’est pas, comme on le croirait au premier coup d’œil, celle du procès de Charles Ier, toute palpitante qu’elle est d’un intérêt sombre et terrible ; c’est le moment où l’ambitieux essaya de cueillir le fruit de cette mort.