C’en fut assez pour le désigner à la haine du dernier qui refusa au ministre genevois toute espèce de talent sous les rapports d’homme d’État. […] L’espèce humaine doit être affligée de grandes maladies morales, quand elle ne se confie plus qu’aux remèdes de l’avenir. […] Mais, si l’autorité d’Hérodote ne paraît pas suffisante aux détracteurs de l’antiquité, on ne contestera pas du moins cette espèce de mérite à Thucydide. […] Ces héros d’une espèce toute nouvelle poussent encore plus loin, s’il est possible, l’enthousiasme de l’humanité. […] Je l’ai déjà remarqué plus haut : la satire indirecte du gouvernement donnait plus de prix à cette espèce d’éloquence.
Riposte à Taxile Delord Un écrivain que je ne prétends nullement hostile par système ni méchant, mais qui s’est montré en ceci parfaitement léger, avait publié dans Le Siècle (fin de janvier 1864) une espèce de portrait-biographie de moi tout à fait inexact, et dans le dessein, avant tout, de faire rire aux dépens de celui qu’on dépeignait.
Et puis, dans toute espèce de roman, même le plus élevé, le plus sérieux, le plus digne, n’y a-t-il pas lieu, par instante aussi rares qu’on voudra, mais quelquefois enfin, à s’asseoir, à s’oublier, à s’épanouir ?
Lisez parmi ses monologues (c’est lui, entre parenthèses, qui a créé, ou je me trompe fort, ce genre charmant, le monologue, qu’on a sans doute bien galvaudé postérieurement à lui et dont Coquelin Cadet fut l’impayable propagateur), lisez, dis-je, entre de nombreux chefs-d’œuvre en l’espèce, le Bilboquet, flegme tout britannique, verve bien gauloise, exquis mélange d’humour féroce et de bon gros rire fin let sûr.
Nous rougirions d'employer de pareilles expressions, même à l'égard de ces Ecrivains philosophes qui, peu contens de s'être épuisés en injustices, en sarcasmes, en personnalités de toute espece contre nous, ont encore recours aux calomnies les plus révoltantes & aux persécutions les plus perfides.