Mercredi 9 mars Mlle X… me disait, ce soir, que les jeunes filles sont très souvent préservées d’une chute, par l’espèce de culte qu’elles rendent à leur personne, par une sorte d’ascension de leur être, dont elles font, à leurs yeux, une petite sainte Vierge de chapelle. […] Il s’excuse, avec une certaine vivacité, de s’être laissé aller à faire cet article, par un entraînement du premier moment, qu’il ne comprend plus, disant que dans ce livre, tout est blague, mensonge, ajoutant qu’il n’y a aucune étude de l’humanité, et répétant deux ou trois fois, avec une espèce, de colère comique. « Pour moi, Vallès n’est pas plus qu’un grain de chènevis… Oui là, pas plus qu’un grain de chènevis ». […] Mercredi 2 novembre État particulier, où l’on ne sait pas ce qu’on mange, où l’on se surprend à parler tout haut, où l’on se sent dans la cervelle un vide et un plein absurdes, et avec cela une espèce de bonheur vague dans la poitrine et de la faiblesse dans les jambes.
La théorie de la sélection se sert, — pour relier le principe des variations dans une espèce déterminée à celui des répétitions du type ainsi né fortuitement, — de l’hérédité qui n’est en somme qu’une constatation de ressemblance par origine. […] Ces considérations nous amènent à donner de l’œuvre d’art une définition dernière qui modifie en partie ce que nous avons dit au début de cet ouvrage : l’œuvre d’art est en résumé un ensemble de moyens et d’effets esthétiques tendant à susciter des émotions qui ont pour signes spéciaux de n’être pas immédiatement suivies d’acte, d’être formées d’un maximum d’excitation et d’un minimum de peine et de plaisir, c’est-à-dire, en somme, d’être fin en soi et désintéressées ; l’œuvre d’art est un ensemble de signes révélant la constitution psychologique de son auteur ; l’œuvre d’art est un ensemble de signes révélant l’âme de ses admirateurs qu’elle exprime, qu’elle assimile à son auteur et dont, dans une faible mesure, elle modifie les penchants, à cause soit de sa nature, soit de son espèce. […] Tarde conclut : « la société, c’est l’imitation, et l’imitation c’est une espèce de somnambulisme » (« Qu’est-ce qu’une société ?
En effet, la Restauration ne restaura pas… Ce qui nous sépare d’elle bien plus que les années, ce sont des ruines et des ruines de la plus triste espèce, — celles des monuments qui n’ont pas duré. […] Les illusions des partis n’en font plus l’espèce de colosse qu’il fut pour eux de son vivant. […] Nettement nous le peigne comme une espèce de satyre en gaîté, ce qui prouve d’ailleurs qu’il n’avait vu Balzac que quand Balzac le regardait.
Fourrageur, batteur de buisson, — du buisson d’autrui, — chasseur de toute espèce de gibier, braconnier à la carnassière pleine, c’était une espèce de Bas-de-Cuir critique et littéraire ; seulement, le cuir du bas était… du maroquin bleu : car, ne vous y trompez pas ! […] une espèce de sorcier « évoquant par une sorcellerie intérieure des réalités qu’il fausse »… Il représente « non pas des hommes, mais des forces »… « Il n’y a pas dans Balzac de moralité qui distingue l’affreux libertin dans la vieillesse, Hulot, du noble honnête homme ; le coquin déhonté, le hideux intrigant, Vautrin, l’homme du bagne, du pauvre Lambert ; la vile courtisane, de la vierge mystique et chaste. » J’ai copié textuellement, car un pareil mensonge de fait, qu’on réfute en ouvrant seulement Balzac, on aurait pu me l’imputer.
Ladd, professeur à Yale University, a imaginé depuis lors une méthode plus rigoureuse, mais d’une application difficile, parce qu’elle exige une espèce de dressage. […] Plus récemment, Tissié a montré comment les troubles de la digestion, de la respiration, de la circulation, se traduisent par des espèces déterminées de rêves. […] C’est cette espèce d’hallucination, insérée dans un cadre réel, que nous nous donnons quand nous voyons la chose.