Rohault étala à Molière toutes les maximes d’une saine philosophie pour lui faire entendre qu’il avait tort de s’abandonner à ses déplaisirs. « Eh ! […] Mais on entend les gens au moins, sans se fâcher. […] Moi, je veux me fâcher, et ne veux point entendre. […] madame, de vous je ne puis rien entendre ; C’est en moi que l’on peut trouver fort à reprendre. […] Je l’entends, ce me semble.
Il fera son article de demain avec des phrases mal entendues, pendant vingt minutes, — mal entendues dans la préoccupation du ver rongeur qui l’attend à la porte, et de son déjeuner en retard, au moins d’une heure. […] Léonide enrouée à ne pas l’entendre. Porel, dans sa loge d’avant-scène où j’entends la pièce, s’écrie : « Bon, une voix de bronchite ! […] Et il laisse entendre, que le soir, à Médan, il ferme ses fenêtres, avec certaines combinaisons hermétiques. […] Quelqu’un fait entendre, que l’Élysée a poussé à l’énormité de la célébration, pour diminuer, effacer dans la mémoire populaire, le souvenir des funérailles de Gambetta.
Entendu de cette manière, l’instinct du génie n’est plus que la raison en son principe le plus profond et se retrouve à la source de la science même. […] Legouvé, le « secret » de l’art des vers est le suivant : « on n’entend dans un vers que le mot qui est à la rime ». […] On peut dire à ceux qui ont entendu tous les murmures confus de la salle : c’est que vous n’écoutiez pas, ou que, comme musicien, vous n’avez pas d’oreille. […] Même quand on lit à voix basse, on entend intérieurement la rime plus encore peut-être qu’on n’en remarque l’orthographe. […] Nous ne parlons pas, bien entendu, de l’inversion classique ridiculisée par V.
Veuf alors, La Popelinière, en cheveux blancs, fut touché des talents de la jeune comtesse, et on l’entendait souvent répéter avec un soupir : « Quel dommage qu’elle n’ait que treize ans ! […] Les deux amants blasés s’entendirent contre le prince : le comte pour lui vendre cher la place, et la dame pour achever de lui tourner la tête.
Pour cela ils n’ont eu qu’à s’entendre, je ne veux pas dire à se coaliser. […] Les directeurs de théâtre s’entendent avec le représentant de cette dernière société et payent par abonnement un droit fixe pour la magique des morceaux intercalés dans les vaudevilles, mélodrames, etc.