Tout l’ensemble du Barbier est gai de situation, de contraste., de pose, de motif et de jeu de scène, de ces choses que la musique traduira aussi bien que la parole.
« Il est bien aisé d’être fécond, lui disait son adversaire, quand on ne fait que copier ; tout le monde en peut faire autant. » Non, cela n’était pas si aisé, et la preuve c’est que personne autre que Rollin ne réussissait alors à le faire ; car, tout en copiant et en traduisant, soit dans les termes mêmes, soit dans les liaisons qui joignaient les passages d’emprunt, Rollin y mettait de son propre esprit et de son âme ; un courant de bon sens et de bonté s’y faisait sentir, et animait cet ensemble qui devenait agréable et plus neuf que ce qu’on avait vu jusqu’alors en ce genre.
Parlant des écrivains latins qui imitèrent le style de Salluste et forcèrent sa manière, il fait un retour sur les écrivains modernes qui se piquent aussi d’imiter les deux plus beaux esprits du siècle (Fontenelle et Voltaire), et qui veulent prendre notamment à ce dernier « le ton philosophique, la manière brillante, rapide, superficielle, le style tranchant, découpé, heurté ; les idées mises en antithèses et si souvent étonnées de se trouver ensemble.
Elle l’embrassera dans son ensemble et dans ses détails, dans la généralité de son génie aussi bien que dans la particularité de ses manifestations.
Du fond incohérent et discordant des sensations et sentiments individuels, l’art dégage un ensemble de sensations et de sentiments qui peuvent retentir chez tous à la fois ou chez un grand nombre, qui peuvent ainsi donner lieu à une association de jouissances.