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985. (1865) Cours familier de littérature. XIX « CXIIe entretien. La Science ou Le Cosmos, par M. de Humboldt (1re partie). Littérature scientifique » pp. 221-288

Alexandre, à la chute de l’empire français, reçut du roi de Prusse, indépendamment des sommes nécessaires à solder les préparatifs d’un voyage en Perse, en Chine, au Thibet, vingt-quatre mille livres de rente pendant la durée de ce grand voyage. […] Il allait partir, sur l’invitation de l’empereur de Russie, pour un voyage d’exploration dans ce vaste empire, quand la maladie de sa belle-sœur, Mme Guillaume de Humboldt, l’arrêta à Tégel.

986. (1868) Cours familier de littérature. XXVI « CLVe entretien. Vie de Michel-Ange (Buonarroti) »

» Les rivaux de Michel-Ange, et principalement Bramante, l’architecte primitif de Saint-Pierre de Rome, étaient jaloux de l’empire universel que Michel-Ange usurpait sur toutes les œuvres monumentales du règne. […] La terre donne des empires ; le ciel seul donne la gloire aux règnes.

987. (1895) Histoire de la littérature française « Seconde partie. Du moyen âge à la Renaissance — Livre I. Décomposition du Moyen âge — Chapitre II. Le quinzième siècle (1420-1515) »

Ce diplomate croit aux instruments diplomatiques, aux droits créés par les conventions de chancellerie, à la validité des titres poudreux et archaïques : terre d’Empire n’est pas terre de France, et il s’arrête, avec son maître Louis XI, devant cette distinction. […] Il faut ajouter, pour être juste, que cette haute théorie sert à Commynes pour légitimer le succès, et engager les battus à se trouver contents : dans le jeu des empires, Dieu fait sortir les coups qu’il lui plaît ; réclamer serait sacrilège.

988. (1889) Écrivains francisés. Dickens, Heine, Tourguénef, Poe, Dostoïewski, Tolstoï « Edgar Allan Poe  »

Et le secret de leur empire lui paraîtra résider dans l’impassibilité maintenue du poète, qui sut ne ternir d’aucune phrase cordiale la rationalité de ses plus longues œuvres. […] Sur ces deux points la biographie de Poe est négative, tandis que sa psychologie où il s’analyse calmement en ses vices et ses misères, montre quel était l’empire de son intelligence sur sa sensibilité.

989. (1828) Préface des Études françaises et étrangères pp. -

Et puis, il faut avouer que les poèmes de l’école Delilienne, et, plus tard, les vers de l’empire, quelque bien faits qu’ils fussent, étaient surtout bien faits pour décourager de la poésie française ! […] Dans l’empire des arts, il y a un trône pour chaque génie : Voltaire n’a fait aucun tort à Corneille ni à Racine, il n’a tué que leurs imitateurs ; de même Shakespeare ne fera de mal qu’aux continuateurs de Voltaire.

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