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736. (1891) Essais sur l’histoire de la littérature française pp. -384

Voulez-vous savoir ce qu’était, sous l’ancien régime, le droit d’aînesse ? […] Grâce à ce mélange de modestie et de noble confiance, qui forme comme le tempérament des intelligences à la fois supérieures et droites, M.  […] Avez-vous vu l’ingénieuse et charmante pièce qui a pour titre Par droit de conquête ? […] Flaubert s’arroge le droit de tout dire. […] Il a pensé apparemment que quelque chose d’aussi français appartient, par le droit de la naissance, à quiconque se sent la plume française.

737. (1781) Les trois siecles de la littérature françoise, ou tableau de l’esprit de nos écrivains depuis François I, jusqu’en 1781. Tome II « Les trois siècles de la littérature françoise. — D. — article » p. 187

Son Livre des Loix civiles dans leur ordre naturel, excellent dans son espece, très-estimé de ceux qui étudient le Droit & la Morale, n’est point dépourvu du mérite littéraire, par la maniere pure & lumineuse dont il est écrit, & sur-tout par l’Introduction qui est à la tête de l’Ouvrage.

738. (1781) Les trois siecles de la littérature françoise, ou tableau de l’esprit de nos écrivains depuis François I, jusqu’en 1781. Tome III « Les trois siècle de la littérature françoise. — Q. — article » p. 569

On sait que le Maréchal Ferrant & le Maître en Droit ont eu quelques succès ; foible avantage aux yeux du vrai talent, qui dédaigne de telles Productions, ou qui les éleve au dessus de leur petite sphere, quand il se mêle de les traiter.

739. (1781) Les trois siecles de la littérature françoise, ou tableau de l’esprit de nos écrivains depuis François I, jusqu’en 1781. Tome II « Les trois siècles de la littérature françoise. — D. — article » p. 195

DOUJAT, [Jean] Professeur en Droit dans l’Université de Paris, de l’Académie Françoise, né à Toulouse en 1609, mort à Paris en 1688.

740. (1863) Cours familier de littérature. XVI « XCIVe entretien. Alfred de Vigny (1re partie) » pp. 225-319

Fussé-je mort avant lui, comme c’était mon droit, à coup sûr il aurait fait de même envers ma mémoire ; il aurait taillé sa pierre et l’aurait incrustée dans un monument d’amitié pour me faire honorer et excuser par la postérité. […] c’est le droit qu’il aurait de vivre. — La cause ? […] Il se décide vite, marche droit à la flamme, et tente courageusement de se frayer une route à travers les charbons ; mais la douleur est excessive, il se retire. […] Qui donc nous donne à nous-mêmes le droit d’étouffer le gland en disant qu’il ne sera pas chêne ? […] J’en ai le droit, de mourir. — Je le jure devant vous, et je le soutiendrai devant Dieu !

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