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275. (1903) Le mouvement poétique français de 1867 à 1900. [2] Dictionnaire « Dictionnaire bibliographique et critique des principaux poètes français du XIXe siècle — L — Lemercier, Népomucène Louis (1771-1840) »

. — Clarisse Marlowe, drame en vers (1795). — Le Tartufe révolutionnaire, parodie (1795). — Le Lévite d’Éphraïm (1796). — Agamemnon (1797). — La Prude, comédie (1797). — Les Quatre Métamorphoses (1799). — Ophis, tragédie (1799). — Pinto, comédie (1800). — Homère et Alexandre, poème (1801). — Les Trois Fanatiques ; Un de mes songes ; les Âges français, poème en quinze chants (1803). — Isule et Orovèse, tragédie (1803). — Beaudoin, tragédie (1808). — La Comédie romaine, pièce en vers libres (1808). — Christophe Colomb (1809). — L’Atlantiade ou la Théogonie newtonienne (1812). — Le Frère et la Sœur jumeaux (1816). — Charlemagne, tragédie (1816). — Le Faux Bonhomme (1817). — Mérovéide, poème en quatorze chants (1818). — Saint-Louis, tragédie (1818) […] — Panhypocrisiade ou la Comédie infernale du xvie  siècle (1819-1832). — Moïse, poème en cinq chants (1820). — Clovis, tragédie en cinq actes (1820). — La Démence de Charles VI, tragédie (1820). — Frédégonde et Brunehaut, tragédie (1821). — Le Corrupteur, comédie (1822). — Les Martyrs de Souly (1825). — Le Chant héroïque des matelots grecs (1825). — Hérologues ou les Chants du Poète-Roi (1824-1825). — Camille ou Borne sauvée, tragédie (1826). — Richelieu ou la Journée des Dupes (1828). — Caïn ou le premier meurtre (1829). — Almanty ou le Mariage sacrilège, roman (1833). — L’Héroïne de Montpellier, drame (1837).

276. (1781) Les trois siecles de la littérature françoise, ou tableau de l’esprit de nos écrivains depuis François I, jusqu’en 1781. Tome III « Les trois siècle de la littérature françoise. — Q. — article » pp. 572-580

Nous eussions pu, il est vrai, nous passer de cette sorte de Drames qui offrent tout aux sens & presque rien à l’esprit & à la raison ; mais la difficulté d’y réussir n’en suppose pas moins de génie, quand l’Auteur y a excellé sans aucun secours. […] On a reproché à sa versification trop de mollesse, sans faire attention qu’une versification serrée & énergique auroit été déplacée dans des Drames, dont les sentimens tendres & efféminés font le charme principal.

277. (1866) Nouveaux lundis. Tome V « M. Charles Magnin ou un érudit écrivain. »

Magnin, qu’il avait peut-être fallu un peu enhardir et pousser d’abord, demeura ensuite fidèle aux impressions de cette forme de drame où l’imagination et la fantaisie jouaient un si grand rôle et s’accordaient plus d’exagérations en tous sens que la fibre française, hélas ! […] Il avait baptisé le drame nouveau dans Hernani : il lui donnait encore le dernier sacrement dans les Burgraves. […] Magnin, quelques-uns de loin en loin, sur les Études historiques de Chateaubriand, sur l’Histoire de la Renaissance de la liberté en Italie, par M. de Sismondi, un très bon article sur un drame du théâtre chinois traduit par M.  […] Quant au drame moderne et aux dernières productions de l’école romantique au théâtre, l’interruption de quelques années que M.  […] Le drame moderne n’a guère rien à faire là dedans.

278. (1889) Le théâtre contemporain. Émile Augier, Alexandre Dumas fils « Émile Augier — CHAPITRE VI »

Au quatrième acte, le drame bifurque et nous fait, en quelque sorte, passer ses frontières. […] Imaginez, à la place de cette froide poupée, une femme ardente et nerveuse, altérée des eaux furtives, affamée des fruits défendus, rôdant autour du monde interlope, finissant par enjamber la frontière ; et la moralité du drame croîtrait autant que son intérêt. […] Un drame ne se refait pas, il est ce qu’il est ; ses défauts mêmes font partie de sa raison d’être. […] L’amendement peut être bon en lui-même, quoiqu’un billet doux de fiançailles, interprété de travers, soit un dossier bien mince pour la grande affaire d’un drame en cinq actes. […] » Cette devise des jésuites devrait être celle des livres et des drames une fois publiés.

279. (1833) De la littérature dramatique. Lettre à M. Victor Hugo pp. 5-47

De jeunes écoliers, sous le prétexte de briser les entraves qui enchaînaient leur génie, ont rompu tous les liens qui, en resserrant l’action d’un drame, donnaient à toutes ses parties plus de mouvement, plus d’intérêt et plus de vraisemblance. […] Je ne m’appesantirai pas non plus sur la catastrophe d’Hernani, qui est devenue pour tous vos disciples le moyen de se débarrasser des héros de leurs drames. […] D’après cette décision et le certificat de la censure, je fis représenter mon drame historique qui obtint le plus grand succès. […] Tout innocent que j’étais je fus donc obligé de me cacher ; et c’est pendant ma retraite dans une province que j’appris que mon vieil ami Emmanuel Dupaty, auteur d’un opéra-comique qui était encore moins séditieux que mon drame, venait d’être conduit à Brest par la gendarmerie, renfermé sur un vaisseau-ponton, pour être de là déporté dans nos colonies17. […] On assure que Versailles a fort mal reçu le drame nouveau, et que la grande actrice a porté la peine du genre de l’ouvrage.

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