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518. (1927) Les écrivains. Deuxième série (1895-1910)

Peut-être, objecterez-vous, que, depuis ce temps, les mœurs politiques, en Russie, sont devenues plus douces et qu’elles marquent enfin un progrès notable sur celles du Dahomey. […] C’était toujours la même nuit douce, lumineuse et sereinement mauve. […] ce n’est pas le mensonge qui me chagrine, dit le doux vieillard ! […] dit cet homme doux et juste. […] Il m’est doux de parler de ce livre admirable, et je voudrais, dans la foi de mon âme, y intéresser tous ceux qui aiment encore la lecture.

519. (1895) Les mercredis d’un critique, 1894 pp. 3-382

Il lui était doux de mourir pour un si grand coupable et d’accomplir ainsi son vœu. […] … — Mais douces sont les fleurs et douces les amours Qui naissent dès l’aurore et qui durent toujours ! […] Mais la trace lumineuse ne s’effaçait pas, toujours les petites lumières marchaient du même glissement doux et ralenti. […] Il lui dit des choses très douces. […] Maurice Dubard nous raconte la douce et triste aventure dans le livre qu’il intitule : Fleur d’Afrique.

520. (1896) La vie et les livres. Troisième série pp. 1-336

Il fût entré, par une pente douce, dans la familiarité du génie ancien. […] Passons du grave au doux. […] René Bazin promenait sa curiosité douce à travers l’Italie et l’Espagne. […] Bourget montait une bête du Kentucky, douce et bien dressée. […] Une grâce imposante et douce.

521. (1903) Le mouvement poétique français de 1867 à 1900. [2] Dictionnaire « Dictionnaire bibliographique et critique des principaux poètes français du XIXe siècle — T — Toisoul, Arthur »

Georges Rency Arthur Toisoul qui, avant Opéra, cette douce merveille, avait publié déjà Mai, livre de pure grâce et de délicate beauté, dont on a trop peu, oh !

522. (1870) Causeries du lundi. Tome XIII (3e éd.) « Les nièces de Mazarin et son dernier petit-neveu le duc de Nivernais. Les Nièces de Mazarin, études de mœurs et de caractères au xviie  siècle, par Amédée Renée, 2e éd. revue et augmentée de documents inédits. Paris, Firmin Didot, 1856. » pp. 376-411

Elle était née avec toutes les qualités qui peuvent recommander une personne de son sexe dans le monde ; elle avait le don de beauté, et avec cela « sérieuse, douce, tranquille dès l’enfance, et toutefois très sensible ; ferme, hardie, et néanmoins mesurée et pleine de tous les égards nécessaires pour s’établir une réputation hors d’atteinte ». […] L’honneur du duc de Nivernais, son originalité mémorable sera dans cette fin, dans la manière unique et douce dont il supporta la ruine, la prison et le complet dépouillement. […] Ses manières sont douces et féminines, et, quoique savante, elle n’affiche aucunes prétentions. […] Ses opinions étaient modérées, éclairées, favorables à une amélioration sociale continue, et empreintes d’une philanthropie sincère : il exprimait bien la douce civilisation de Louis XVI. […] Il y a plus d’une manière de tomber d’une position élevée avec dignité, avec décence ; mais il n’en est certes pas de plus douce, de plus accorte et de plus humaine que celle-là.

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