— Libéralisme de ses doctrines. […] Tel il parut dans toutes ses actions et dans toutes ses doctrines. […] Il assistait aux funérailles de sa république, à la proscription de ses doctrines, à la diffamation de son honneur. […] C’est la dignité élégante qui répond à l’injure par l’ironie calme, et respecte l’homme en transperçant la doctrine. […] Chez un écrivain sincère, les doctrines annoncent le style.
En tout temps et en tout pays, il suffit qu’un changement considérable s’introduise dans la conception de la nature humaine, pour que, par contre-coup, on voie aussitôt l’utopie et la découverte germer sur les territoires de la politique et de la religion Mais cela ne suffit pas pour que la doctrine nouvelle se propage, ni surtout pour que, de la spéculation, elle passe à l’application. […] » — Il n’importe, et la jolie femme, bien conduite, va philosopher sans le savoir, trouver sans effort la définition du bien et du mal, comprendre et juger les plus hautes doctrines de la morale et de la religion Tel est l’art du dix-huitième siècle et l’art d’écrire. […] À tout le moins, elle résume le procédé par lequel les philosophes du siècle ont gagné leur public, propagé leur doctrine et conquis leur succès. […] Non seulement il descend ainsi jusqu’au fond de la doctrine antireligieuse et antisociale, avec toute la raideur de la logique et du paradoxe, plus impétueusement et plus bruyamment que d’Holbach lui-même ; mais encore il tombe et s’étale dans le bourbier du siècle qui est la gravelure, et dans la grande ornière du siècle qui est la déclamation. […] Chaque fois qu’une veine de talent, si mince qu’elle soit, jaillit de terre, c’est pour propager, porter plus avant la doctrine nouvelle ; on trouverait à peine deux ou trois petits ruisseaux qui coulent en sens contraire, le journal de Fréron, une comédie de Palissot, une satire de Gilbert.
« Il ne faut pas nous le dissimuler, messieurs : ce n’est rien moins que l’ordre moral qui est en question sous les deux doctrines contraires. […] « Il n’est pas un des sentiments, pas une des pensées, pas un des actes de l’homme, sur lesquels la doctrine acceptée ne retentisse, à l’insu même de l’homme ; « Comme il n’est pas une seule des réactions chimiques d’un corps, sur laquelle ne rejaillisse sa simplicité ou sa dualité de composition. « Introduisez votre doctrine dans la loi, interdisez aux juges la recherche du principe des actes, et à l’instant même où l’intention s’évanouit, où il ne reste plus que l’organisme du fait, toute moralité s’évanouit avec elle, et l’homicide par imprudence devient l’égal du meurtre avec préméditation. […] Elle ne fait qu’ajouter à l’insolubilité des choses l’insolubilité des doctrines soi-disant scientifiques. […] Il la trouve dans sa conscience, gravitation mystérieuse, mais convenable, que Dieu a donnée comme une impulsion constante dans tous les pays, dans tous les temps, dans toutes les doctrines civiles ou religieuses, à tous les hommes de bonne volonté.
Sous le rapport de la doctrine, cependant, la brèche était faite. […] Il possédait à fond la doctrine de Gesenius et d’Ewald, et la discutait savamment sur plusieurs points. […] Le Hir fit ce cours et, sachant combien je m’étais bien assimilé sa doctrine, il voulut que je fusse chargé du cours de grammaire. […] Les doctrines catholiques les plus mitigées sur l’inspiration ne permettent d’admettre dans le texte sacré aucune erreur caractérisée, aucune contradiction ; même en des choses qui ne concernent ni la foi, ni les mœurs. […] Si j’avais pu croire que la théologie et la Bible étaient la vérité, aucune des doctrines plus tard groupées dans le Syllabus, et qui, dès lors, étaient plus ou moins promulguées, ne m’eût causé la moindre émotion.
Le corps de doctrine propre à cette classe nouvelle, et qui doit constituer les véritables théories directes des différents arts, pourrait sans doute donner lieu à des considérations philosophiques d’un grand intérêt et d’une importance réelle. […] Mais il est clair que des conceptions jusqu’à présent aussi incomplètes ne doivent point entrer, comme partie essentielle, dans un cours de philosophie positive qui ne doit comprendre, autant que possible, que des doctrines ayant un caractère fixe et nettement déterminé. (5) On concevra d’autant mieux la difficulté de construire ces doctrines intermédiaires que je viens d’indiquer, si l’on considère que chaque art dépend non seulement d’une certaine science correspondante, mais à la fois de plusieurs, tellement que les arts les plus importants empruntent des secours directs à presque toutes les diverses sciences principales. […] L’importance de notre loi encyclopédique pour servir de base à l’éducation scientifique ne peut être convenablement appréciée qu’en la considérant aussi par rapport à la méthode, au lieu de l’envisager seulement, comme nous venons de le faire, relativement à la doctrine. […] Mais ces deux sciences physiques ont cela de particulier, que, dans l’état présent de l’esprit humain, elles sont déjà et seront toujours davantage employées comme méthode beaucoup plus que comme doctrine directe.