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517. (1827) Génie du christianisme. Seconde et troisième parties « Seconde partie. Poétique du Christianisme. — Livre troisième. Suite de la Poésie dans ses rapports avec les hommes. Passions. — Chapitre premier. Que le Christianisme a changé les rapports des passions en changeant les bases du vice et de la vertu. »

Cette chaleur, que la charité répand dans les passions vertueuses, leur donne un caractère divin.

518. (1827) Génie du christianisme. Seconde et troisième parties « Seconde partie. Poétique du Christianisme. — Livre quatrième. Du Merveilleux, ou de la Poésie dans ses rapports avec les êtres surnaturels. — Chapitre IX. Application des principes établis dans les chapitres précédents. Caractère de Satan. »

… Mais si je me repentais, si, par un acte de la grâce divine, je remontais à ma première place ?

519. (1827) Principes de la philosophie de l’histoire (trad. Michelet) « Principes de la philosophie de l’histoire — Livre troisième. Découverte du véritable Homère — Appendice. Histoire raisonnée des poètes dramatiques et lyriques » pp. 284-285

Lorsque l’âge héroïque succéda à l’âge divin, on n’admira, on ne célébra que les exploits des héros.

520. (1895) La science et la religion. Réponse à quelques objections

L’histoire générale et la pathologie mentale montrent que les peuples et les particuliers qui ont adopté les mystères et l’inspiration divine comme guides fondamentaux ne tardent pas à être précipités dans une ruine morale, intellectuelle et matérielle, irréparable. » On serait curieux, en vérité, de savoir qui sont ces « peuples » dont parle ici le savant chimiste ! Sont-ce les Romains, sont-ce les Grecs, sont-ce les Égyptiens, qui ont pris pour « guides fondamentaux » l’inspiration divine et le mystère ? […] Relisez là-dessus la Divine Comédie. […] Et si vous vous hâtez, après tant de vaines prophéties, de prédire la déroute de l’ennemi qui multiplie et qui monte, c’est que vous sentez que dans l’accalmie présente, le formidable assaut se prépare qui fera tomber les derniers retranchements de l’ordre d’iniquité que vous dites divin. […] Je n’ai « prédit la déroute de personne » ; je n’ai pas écrit un seul mot qui puisse lui donner à croire que je trouve rien de « divin dans l’ordre d’iniquité » qu’il attaque.

521. (1864) Cours familier de littérature. XVIII « CIVe entretien. Aristote. Traduction complète par M. Barthélemy Saint-Hilaire (2e partie) » pp. 97-191

Aristote avait rejeté ces dogmes divins, mais ténébreux, et demandait au corps et aux sens, c’est-à-dire, à la mort, le secret de l’âme et de la vie éternelle. […] Quant à l’intelligence proprement dite, elle donne si peu le mouvement, qu’elle est « un principe impassible », tout divin, tout indestructible qu’il est. […] L’âme recueillie en elle-même, au-dessus des troubles et des vertiges que le corps lui donne, quand elle reste unie à lui, se reconnaît alors pour un principe divin, immortel, intelligent, simple, indissoluble. […] Considérons à quelles choses elle s’attache, quel commerce elle recherche, comme étant par sa nature de la même famille que ce qui est divin, immortel, impérissable. […] Un homme très supérieur à Pline, très supérieur à Buffon, égal à Cuvier ; une intelligence presque divine appliquée à la nature organisée ; l’homme étudiant l’homme, et la vie décrivant la vie avec le regard d’un Dieu !

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